Anderlecht a rajeuni de 3 ans

La moyenne d’âge de l’équipe a baissé de 26,1 à 23,3 ans en exactement une saison Les essais et les matchs amicaux appartiennent enfin au passé : ce soir, Anderlecht lance sa saison à Courtrai. Et Hein Vanhaezebrouck tient sa parole : il donne une chance aux jeunes. En effet, le nouvel Anderlecht ne ressemble en rien au celui de la saison 2017-2018.

Retour au 28 juillet 2017. Dans son match d’ouverture de la nouvelle saison, Anderlecht partageait la mise à l’Antwerp (0-0) avec une équipe qui avait une moyenne d’âge de 26,1 ans. Dendoncker était le plus jeune, avec ses 22 ans.

Ce soir, l’équipe du Sporting aura en moyenne 23,3 ans. Les plus jeunes sont Saelemeakers et Bornauw (19 ans), le plus âgé Vranjes (28 ans). En une saison, Anderlecht a rajeuni de 3 ans. Et quand on y ajoute le banc avec des Dauda (20 ans), Kayembe (19 ans), Dante (19 ans) ou Sambi Lokonga (18 ans), la différence est encore plus spectaculaire.

Il fut un temps - à Saint-Trond, la saison passée - où Hein Vanhaezebrouck se plaignait de devoir sélectionner les numéros 38, 40, 45, 47, 48 et 56, tous des jeunes. Maintenant, son discours a changé. "Je prends plaisir à travailler avec eux. D’ailleurs, j’ai été entraîneur des jeunes au début de ma carrière. En Belgique, Anderlecht est l’exemple au niveau de son école des jeunes. Ce n’est donc pas anormal que nous leur donnons plus vite une chance. Il ne faut pas toujours attendre des Kompany, Lukaku ou Tielemans."

Avec des jeunes , on n’est pas à l’abri d’une contre-performance. Vanhaezebrouck : "C’est vrai qu’on a un tout nouveau groupe qui est très jeune, mais ce ne sera pas une excuse. J’ai des garçons qui sont prêts, même pour être titulaires."

Selon Luc Devroe, Anderlecht ne prêtera pas ses meilleurs jeunes à d’autres clubs (belges). Vanhaezebrouck confirme mais nuance : "Si on voit qu’ils auront peu de temps de jeu, on va quand même réfléchir. On ne va pas les faire jouer en U21, c’est un championnat trop jeune. L’idéal est de les faire jouer des gros matches amicaux comme contre l’Ajax. On examine cette possibilité. Et sinon, on va peut-être en faire mûrir quelques-uns à gauche ou à droite."

Yves Taildeman

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