Brève
- Publié le 01-07-2018 à 17h59
- Mis à jour le 01-07-2018 à 17h58
Lionel Messi n’a rien pu faire contre l’équipe de France Une passe décisive délicieuse vers Agüero a suivi sa frappe contrée qui avait permis à Mercado de marquer : Lionel Messi quitte ce Mondial sur une impression ambivalente, entre efficacité et pauvreté de son entourage.
Les raisons de son élimination
Titularisé pour la première fois en 127 sélections dans ce rôle de faux 9 qu’il a créé à Barcelone, Lionel Messi s’est donc retrouvé dans une position axiale qui, au final, l’a désavantagé.
Privé de point d’appui pour se lancer, l’Argentin s’est retrouvé enfermé entre Umtiti, Varane et surtout Kanté qui ont dessiné pour lui un triangle des Bermudes où ses illusions se sont perdues. "On s’est adaptés à l’option prise par Sampaoli. Kanté est resté très proche de lui", confirme Didier Deschamps, détaillant ensuite son plan : "On avait deux options : éviter qu’il reçoive des passes, ce qu’on a plutôt bien fait et, lorsqu’il avait le ballon, un deuxième joueur venait sur lui."
Résultat, Messi a été plutôt isolé, ne touchant le ballon que 67 fois, se rapprochant plus du total atteint contre la Croatie (49) que de ceux affichés face au Nigeria (91) ou l’Islande (116). Et il a eu du mal à se lancer. Même si son talent, immense, lui a quand même permis d’être impliqué sur deux buts.
Quelle suite en sélection ?
La grande majorité des joueurs argentins ont quitté Kazan en silence. Seuls Lucas Biglia et Javier Mascherano se sont exprimés. Pour annoncer leur retraite internationale. Messi va-t-il les imiter ? "J’espère qu’il va continuer", a lancé Mascherano, pour qui "le jour où Messi ne jouera plus pour la sélection, les gens comprendront à quel point c’est un immense joueur".
Le meilleur buteur de l’histoire de l’Albiceleste (65 réalisations) avait précisé dans Sport avant le tournoi que "tout dépendra de jusqu’où nous allons aller", lui qui avait déjà annoncé sa retraite internationale en 2016 après une troisième finale perdue en trois ans (une en Coupe du Monde, deux en Copa America). Le tout avant de revenir sur un choix qui, cette fois, s’annonce aussi scruté que définitif. Et auquel il a sans doute dû penser en quittant le groupe seul, comme d’autres de ses partenaires…
Jo. L.