Xénophobes comme toujours, ces Flamands ?

En marge du championnat du monde de cyclisme, ce dimanche, un clash entre un journaliste de Sporza et un autre de France Télévisions a fait le buzz. Avec des réactions diverses et variées sur les réseaux sociaux. Une humeur de Nicolas Christiaens.

Xénophobes comme toujours, ces Flamands ?
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En marge du championnat du monde de cyclisme, ce dimanche, un clash entre un journaliste de Sporza et un autre de France Télévisions a fait le buzz. Avec des réactions diverses et variées sur les réseaux sociaux. Une humeur de Nicolas Christiaens.

Leeds, ce dimanche matin. La ville anglaise est en effervescence puisqu'elle accueille le départ des championnats du monde de cyclisme sur route. Et malgré la pluie, coureurs, foule et journalistes sont au rendez-vous. Comme toujours, chaque média tente de faire son travail pour informer son public. Les coureurs prennent le temps de répondre à quelques questions qui alimenteront les directs télé ou radio et les sites internet pendant la course. Mais évidemment, on ne peut pas demander à l'un des favoris de répondre à toutes les questions de chaque journaliste, sans quoi il prendrait le départ avec deux bonnes heures de retard sur le reste du peloton.

Peu après ce départ, une vidéo fait vite le buzz sur les réseaux sociaux. On y voit un journaliste de Sporza se faire couper la chique par un confrère de France Télévisions. Deux services publics, donc, qui ont les droits de diffusion pour cette course. Notre confrère néerlandophone se vexe et conclut "face caméra", en français dans le texte "Merci à France Télévisions", non sans avoir fait remarquer ceci, en néerlandais: "Courtois comme toujours, ces Français".

Au lendemain du buzz, le journaliste français visé par cette remarque explique sur Twitter que cela faisait un moment qu'il attendait son tour pour interroger un Alaphilippe qui allait devoir partir à tout moment. "A quelques secondes d'un départ, c'est difficile de privatiser un coureur. Il faut savoir partager".

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