Wallays : "Ce parcours de Paris-Tours m’inspire"

"Cette course me motive toujours", sourit le coureur de Lotto-Soudal. "Et j’ai envie de bien m’y comporter ce week-end. Surtout que cette année, il y aura un nouveau parcours."

Avec l’introduction de sentiers au milieu des vignes. "Tous les coureurs ne vont pas apprécier, notamment les sprinters, mais moi, cela pourrait m’avantager", ajoute le spécialiste des échappées. "Cela pourrait convenir aux attaquants, comme moi."

Est-ce que sa victoire à la Vuelta a changé Jelle Wallays ? Ou ce succès a-t-il modifié son rôle au sein de l’équipe belge ? "Non, je n’ai pas changé, même si cette victoire m’a donné confiance", répond-il. "J’ai montré que je peux gagner aussi au niveau World Tour, et pas uniquement travailler pour les leaders. C’est la preuve aussi que je progresse chaque année. Je franchis un nouveau cap chaque saison depuis le début de ma carrière."

Âgé de 29 ans , il compte déjà un solide palmarès, avec, outre Paris-Tours et cette victoire d’étape à la Vuelta, la classique À Travers la Flandre ou le Grand Prix Pino Cerami.

"Je ne serai jamais un grand gagneur car je ne suis pas assez rapide au sprint, mais cette année, j’ai quand même obtenu trois succès (son étape au Tour d’Espagne, une étape du Tour de San Juan et la kermesse de Westrozebeke)", décrit-il. "Je progresse, je prends confiance, mais ce n’est pas pour ça que mon rôle dans l’équipe doit changer. Je me sens bien chez Lotto-Soudal (où il est sous contrat jusque fin 2020). J’aime mon boulot. Et je sais que je peux avoir ma chance de temps en temps."

Paris-Tours pourrait être la dernière course de la saison de Jelle Wallays.

"Je souffre encore au niveau du genou, conséquence de ma chute à la Vuelta", précise-t-il. "Je devais peut-être faire la Tacx Pro Classic, mais je vais d’abord faire le point concernant mon genou après Paris-Tours."

Julien Gillebert