Voici à quoi va ressembler le Tour 2020
Parti de Nice, la 107e édition sera d’emblée en montagne et se terminera presque par un chrono à la Planche des Belles Filles.
- Publié le 15-10-2019 à 06h53
- Mis à jour le 15-10-2019 à 14h26
Parti de Nice, la 107e édition sera d’emblée en montagne et se terminera presque par un chrono à la Planche des Belles Filles. Christian Prudhomme dévoilera ce mardi midi à Paris le tracé du Tour de France 2020. La 107e édition de la Grande Boucle débutera à Nice, le samedi 27 juin, pour se terminer le dimanche 19 sur les Champs-Élysées, cinq jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux de Tokyo.
Le Grand Départ de Nice a été officialisé en mars 2018. Il débutera par deux étapes en ligne sur la Côte d’Azur et dans l’arrière-pays niçois. La première sera accidentée, la deuxième montagneuse (4 000 mètres de dénivelé) avec les cols de la Colmiane, du Turini et d’Èze. Elles finiront toutes deux sur la célèbre Promenade des Anglais.
La suite est encore à découvrir, même si, comme souvent, des informations ont fuité. Un peu moins cependant que certaines années précédentes.
Après ce départ athlétique, les coureurs vont continuer sur les reliefs avec des étapes dans les Alpes du Sud (Sisteron, Gap), sans doute une première arrivée en altitude (Orcières-Merlette), lors de la 4e étape, puis un passage en Ardèche et dans le Massif central, auquel la part belle sera faite l’an prochain. Une arrivée inédite au sommet du Mont-Aigoual (1 565 mètres) est prévue le 6e jour dans les Cévennes. Puis ce sera une étape de transition entre Millau et Lavaur où Rik Verbrugghe s’était imposé en 2001. Il y a aura deux étapes dans les Pyrénées. La première, le 4 juillet, entre Cazères (Haute-Garonne) et Loudenvielle (Hautes-Pyrénées) par les cols du Portet d’Aspet, des Ares, du Port de Balès et de Peyresourde. La deuxième, 9e étape, aura lieu le lendemain, entre Pau et Laruns (Pyrénées-Atlantiques), où Primoz Roglic avait gagné en 2018, avec sans doute deux géants, l’Aubisque et le Soulor.
Celui qui sortira en jaune de cette première semaine pourrait garder le maillot pendant plusieurs jours. La première journée de repos aura lieu en Charente-Maritime, dans les environs de La Rochelle.
Le mardi 7 juillet, la 10e étape fera le bonheur des vacanciers entre deux îles touristiques, Oléron et Ré. Cette deuxième semaine se poursuivra, d’ouest en est, via Poitiers, puis la Corrèze, avec un hommage à Jacques Chirac, pour une arrivée dans son petit village de Sarran (où Jens Voigt a gagné en 2001). Ensuite, le Cantal accueillera le Tour avec une arrivée au sommet du Puy Mary (Pas de Peyrol), avant une étape allant de Clermont à Lyon, le samedi 11 juillet.
C’est des bords du Rhône que partira, le dimanche 12, la 15e étape, direction le Grand Colombier, dans le Jura. La caravane du Tour prendra sa deuxième journée de repos à Grenoble d’où, le 14 juillet, devrait s’élancer une des étapes reines de cette édition. En général, le Tour passe tous les deux ans à l’Alpe d’Huez. La station de l’Oisans devrait faire son retour sur le tracé après les ascensions de la Croix de Fer, du Télégraphe et du Galibier.
La course au maillot jaune restera plusieurs jours dans les Alpes avec de possibles arrivées à Méribel, Courchevel ou Tignes (après l’annulation de cette année). On évoque l’inédit col de la Loze avec ses 2 304 mètres d’altitude, qui vient d’être asphalté, 22 km à 7,7 % et des passages à 20 %, pour une étape ultra-courte !
Avant un retour vers Paris par la Haute-Savoie (Plateau des Glières ?) et une étape 100 % jurassienne suivie d’un (presque) final, le samedi 18 juillet, à la Planche des Belles Filles. La station des Vosges pourrait accueillir l’arrivée d’un chrono individuel de 35 km, qui passerait par Melisey, la ville d’origine de Thibaut Pinot, ce qui rajouterait l’ascension de la côte de la Chevestraye sur le parcours plus qu’accidenté.