Vers un sprint royal dans 50 jours à Bruxelles: qui jouera la gagne sur la première étape du Tour ?
Dans cinquante jours, le Tour de France prendra son envol à Bruxelles. Où un sprint massif est attendu.
- Publié le 17-05-2019 à 08h01
- Mis à jour le 17-05-2019 à 11h37
Dans cinquante jours, le Tour de France prendra son envol à Bruxelles. Où un sprint massif est attendu. Le 6 juillet prochain, la première étape du Tour de France, qui partira et finira à Bruxelles, est promise à un sprinter. À cinquante jours de cet événement, les principaux candidats au premier maillot jaune de cette 106e édition de la Grande Boucle affichent des états de forme très différents.
Les favoris
Avec huit victoires au compteur, dont trois consécutives sur les Quatre Jours de Dunkerque qu’il dispute actuellement, Dylan Groenewegen est le sprinter le plus prolifique depuis le début de saison. Le Néerlandais a surtout réussi à battre tous ses principaux adversaires, aussi bien à Paris-Nice qu’à La Panne. Vainqueur coup sur coup à Chartres et à Amiens l’année dernière avant de se résoudre à l’abandon lors de la 12e étape, le coureur Jumbo-Visma s’annonce comme l’homme à battre à Bruxelles. Elia Viviani (Deceuninck - Quick-Step), Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Caleb Ewan (Lotto-Soudal) tenteront de barrer la route de Dylan Groenewegen lors de l’arrivée Avenue du Parc Royal. Les trois hommes s’affrontent actuellement au Tour d’Italie où seul le Colombien est parvenu à trouver l’ouverture lors des six premières étapes.
Les seconds couteaux
En juillet prochain, Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) et Michael Matthews (Sunweb) seront les principaux favoris dans l’optique du classement par points. Mais les deux hommes sont intrinsèquement moins rapides que Dylan Groenewegen. C’est également le cas d’Alexander Kristoff (UAE Team Emirates), de John Degenkolb (Trek - Segafredo), de Matteo Trentin (Mitchelton-Scott) et de Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida). Voir l’un de ses hommes revêtir le maillot jaune portant l’imprimé de l’Atomium serait une sacrée surprise.
Plusieurs inconnues
Il est difficile d’imaginer Mark Cavendish (Dimension Data) ou Andre Greipel (Arkea-Samsic) lever les bras le 6 juillet. Et cela sans manquer de respect au Britannique vainqueur de trente étapes sur la Grande Boucle ou à l’Allemand qui compte onze succès sur le Tour de France. Car le Cav n’a plus gagné depuis février 2018 alors que le Gorille de Rostock semble être en préretraite au sein de sa nouvelle équipe. Il serait toutefois très imprudent d’enterrer définitivement ces deux champions.
Pour Nacer Bouhanni (Cofidis), la donne est différente puisque le Français n’a jamais gagné sur son tour national. Et il n’est pas assuré qu’il participe tant le Vosgien semble encore loin de son meilleur niveau.
Les absents
Marcel Kittel, vainqueur de quatorze étapes depuis 2013, a récemment décidé de mettre sa carrière entre parenthèses. D’autres sprinters de renom manqueront également à l’appel de Bruxelles. C’est le cas de Sam Bennett et Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) qui évoluent encore un peu dans l’ombre de leur leader Peter Sagan. Fabio Jakobsen et Alvaro Hodeg (Deceuninck - Quick-Step) devraient également être contraints de laisser la priorité à Elia Viviani. Quant à Arnaud Démare, il fera les frais de la décision de son équipe Groupama-FDJ de tout miser sur Thibaut Pinot en juillet prochain.