Van Aert, Van Avermaet, Benoot et Wellens après les Strade Bianche: "Ils allaient tout simplement un peu trop vite"
Troisième comme l’année dernière, l’Anversois Wout Van Aert est reparti de Sienne avec le moral gonflé à bloc.
- Publié le 09-03-2019 à 20h14
- Mis à jour le 09-03-2019 à 21h09
Troisième comme l’année dernière, l’Anversois Wout Van Aert est reparti de Sienne avec le moral gonflé à bloc.
Wout Van Aert commence à connaître la vue qu’offre le podium installé sur la sublime Piazza del Campo. Troisième comme en 2018 des Strade Bianche, qu’il découvrait l’année dernière, le triple champion du monde de cyclo-cross goûtait pourtant encore plus à cet accessit. “Confirmer est toujours le plus difficile dans le sport, jugeait ainsi le coureur de chez Jumbo-Visma. Je pense en effet que j’étais bien plus surveillé par mes concurrents ce samedi qu’en mars dernier. Je savais que j’avais très bien travaillé dans la foulée du dernier Mondial de cyclo-cross et n’ai pas débarqué sur cette épreuve habité de doutes, mais ce résultat valide tout le travail effectué en amont : je suis fin prêt pour la campagne des classiques. Je peux assurément prétendre à de belles choses dans les prochaines semaines.”
Un temps compagnon de fuite de Fuglsang et Alaphilippe, l’Anversois a dû se résoudre à laisser filer ce duo dans l’avant-dernier tronçon empierré.
“Ils allaient tout simplement un peu trop vite pour moi, souriait Van Aert. Je ne me suis cependant pas relâché car je tenais à rester sur le podium. J’ai mené une très longue poursuite, seul pendant près de vingt kilomètres et je vous assure que cela a été interminable par moments… (rires) Je suis rentré sur les deux hommes de tête à l’approche de la flamme rouge mais j’avais alors déjà considérablement puisé dans mes réserves. J’ai donc tenté le tout pour le tout en attaquant dès que je suis revenu à la hauteur de Julian et de Jakob. Mais je ne me faisais pas beaucoup d’illusions…”
Van Avermaet : “Je n’avais pas les jambes pour jouer la gagne cette année”
Sixième pour sa neuvième participation aux Strade Bianche, Greg Van Avermaet y a engrangé un 7e top 10. “Je suis à ma place, jugeait le champion olympique. La semaine dernière, sur le Nieuwsblad, ma déception était grande car je me sentais le plus fort en course mais ce n’était pas le cas cette fois, il faut être honnête. Je n’ai donc pas de goût amer au fond de la gorge car lorsque Fuglsang, Alaphilippe et Van Aert se sont isolés en tête de course, je n’étais tout simplement pas capable de les accompagner. Certains jours, on a des super-jambes et d’autres de bonnes jambes… (rires) Participer au final d’une course WorldTour, cela ne va pas de soi. Je suis satisfait du niveau de ma condition.”
Tiesj Benoot: “À ma place”
“Je pense être à ma place avec cette 5e position. Nous avons sans doute commis une erreur tactique avec Tim en ne prenant pas la roue de Fuglsang lorsqu’il est passé à l’offensive, mais je n’étais pas idéalement placé. Les Quick Step étaient très forts. Mes sensations étaient bonnes, mais je ne peux pas dire que j’étais pour autant dans un jour de grâce comme en 2018.”
Tim Wellens: “On a ouvert la course”
“Je m’étais réveillé avec un petit mal de gorge et le nez légèrement bouché, mais mes jambes étaient bonnes. J’ai fait le forcing en plusieurs occasions car nous voulions ouvrir la course. C’est l’une de ces manœuvres qui a permis de constituer le groupe d’hommes qui s’est joué la gagne. Nous avons pris nos responsabilités, mais ce sont les plus forts qui ont joué la gagne.”