Un Tour à l’image de la Wallonie
Le parcours de l’édition 2018 a été révélé jeudi à La Louvière, lieu du grand départ.
- Publié le 18-05-2018 à 11h58
- Mis à jour le 18-05-2018 à 13h38
Le parcours de l’édition 2018 a été révélé jeudi à La Louvière, lieu du grand départ. Présentée jeudi au centre Keramis de La Louvière, d’où s’élancera l’épreuve par étapes le 28 juillet prochain, la 39e édition du Tour de Wallonie propose tous les ingrédients d’un menu plein de saveurs. Entre ses 878,7 kilomètres propices à une belle bagarre et un plateau de 19 formations reprenant cinq équipes WorldTour, TRW organisation a tout réuni pour faire de son épreuve un superbe spectacle.
Un parcours superbement balancé
Un peu plus de huit kilomètres de secteurs pavés lors de l’étape inaugurale, une double ascension de la Citadelle de Namur avant une arrivée en plein centre-ville, rue de Fer, pour la 2e journée, une 3e étape vers La Roche-en-Ardenne aux allures de juge de paix (avec l’ascension de la terrible côte du Pied Monté à 7 kilomètres du but), un 4e jour de course reliant Malmedy à Herstal propice aux puncheurs et une dernière étape qui s’élancera depuis le sommet du Mur de Huy avant un final tracé dans les rues de Waremme favorable à une large liste de prétendants : ce Tour de Wallonie 2018 proposera un parcours superbement balancé et un condensé de ce que la Wallonie et le cyclisme peuvent offrir de plus beau. "Comme chaque année, nous tentons de concevoir un parcours qui invite à faire la course, détaille Christophe Brandt, le directeur général de l’épreuve. Les équipes et les coureurs sont demandeurs de tracés assez exigeants."
Vers un changement de date dans le calendrier ?
Si les trois dernières étapes de ce Tour de Wallonie seront bien retransmises en direct sur la RTBF, la concurrence avec le Tour de France lors du week-end inaugural de l’épreuve belge (et celui de clôture de la Grande Boucle) prive celle-ci d’une meilleure exposition médiatique sur les écrans de télévision. Une position dans le calendrier qui offre certains avantages (vacances scolaires, l’émulation du Tour, une position intéressante pour la reprise de certains coureurs), mais aussi plusieurs inconvénients (période moins propice à l’entretien de relations commerciales pour les partenaires, concurrence de certaines épreuves WorldTour comme le Tour de Pologne ou la Prudential RideLondon-Surrey Classic). Des éléments qui poussent les dirigeants de TRW organisation à la réflexion quant au repositionnement de leur épreuve dans le calendrier international. Une option serait ainsi d’organiser l’épreuve à la mi-juin, en lieu et place du Ster ZLM Toer, annulé cette année. Un mouvement que pourrait accompagner le GP Cerami, venu s’adosser à l’épreuve par étapes wallonnes et, pourquoi pas, la kermesse d’Isière (GP José Dubois) qui aspire à devenir une épreuve UCI.
Les étapes 28 juillet - 1re étape : La Louvière - Les Bons Villers (193,4 km);
29 juillet - 2e étape : Villers-La-Ville - Namur (167,2 km);
30 juillet - 3e étape : Chimay - La Roche-En-Ardenne (169,2 km);
31 juillet - 4e étape : Malmedy - Herstal (161,4 km);
1 août - 5e étape : Huy - Waremme (187,5 km).
Le futur de l’équipe Wallonie Bruxelles sur les bons rails
Directeur du Tour de Wallonie, Christophe Brandt est aussi le manager de la formation continentale pro WB Aquality Protect - Veranclassic dont la convention avec les pouvoirs publics arrive à terme au bout de cette saison 2018. "Le futur de la structure est sur les bons rails, sourit le Liégeois.Nous avançons bien sur le dossier mais certains contrats importants doivent encore être signés. Si l’apport des sponsors privés dans notre équipe s’élève aujourd’hui à 60 % de notre budget, ce chiffre grimpera à 90 % dans un projet que nous voulons bâtir sur les trois à quatre prochaines années. La formation portera le nom d’un sponsor privé." Un naming qui vaudra aussi pour l’actuelle équipe continentale Ago-Aqua service. "L’idée serait d’évoluer avec les mêmes maillots, poursuit Brandt. Nous réfléchissons par ailleurs au statut de cette formation et pensons à en faire une équipe club. Évoluer dans la troisième division du cyclisme mondial impose une série de coûts dont nous ne retirons pas de réels bénéfices. Cette équipe destinée aux espoirs garderait ainsi un calendrier de courses très intéressant."