Un Ronde plus ouvert que jamais: qui sont (tous) les favoris?
Les favoris à la succession de Niki Terpstra se comptent sur les doigts des deux mains, voire plus.
- Publié le 07-04-2019 à 10h20
- Mis à jour le 07-04-2019 à 10h51
Les favoris à la succession de Niki Terpstra se comptent sur les doigts des deux mains, voire plus. Rarement sans doute, aura-t-on recensé autant de favoris au départ du Tour des Flandres. Dix, quinze, vingt coureurs, même, sont cités par les observateurs comme autant de candidats à la succession de Niki Terpstra dans cette 103e édition du Ronde.
Il faut dire que jusqu’ici, personne n’a réellement dominé les classiques flandriennes, si ce n’est Zdenek Stybar, vainqueur du Nieuwsblad, puis du G.P. E3. Mais le Tchèque, qui n’a jamais été aussi fort il est vrai, avait, les deux fois, profité de la suprématie de son équipe. S’il s’impose également à Audenarde cet après-midi, Stybar deviendra le premier à réaliser la même année le triplé dans les trois classiques.
Les Deceuninck-Quick Step possèdent d’autres atouts que l’ancien triple champion du monde de cyclo-cross et leur force collective peut vraiment faire la différence face à des adversaires souvent esseulés dans la finale.
Greg Van Avermaet, par exemple, sait bien que, sauf bonne surprise, plus aucun équipier ne l’accompagnera quand la finale sera lancée. Pourtant, le champion olympique défend ses partenaires.
"C’est la course qui convient le mieux à leurs capacités", dit le leader de la CCC. "Ils sont assez forts pour m’épauler dans les moments cruciaux. Ensuite, ce sera un combat d’homme contre homme, bien plus encore que dans les précédentes épreuves."
Sur ce Tour des Flandres 2019, les coureurs devront venir à bout de pas moins de dix-sept côtes et cinq secteurs pavés. Pour Greg Van Avermaet, la course débutera lors de la deuxième des trois ascensions du Vieux Quaremont, il restera alors cinquante-six kilomètres pour rejoindre Audenarde.
"À partir de là, la course est totalement ouverte", explique Van Avermaet, qui concède que le Rond est bien le principal objectif de sa saison, la course la plus importante. "J’aime l’enchaînement de ces difficultés et la dernière boucle, Quaremont, Paterberg, Koppenberg, Taaienberg, Kruisberg C’est une fameuse série, c’est ce qui rend le Tour des Flandres si dur, et il y a encore les deux dernières, le Quaremont et le Paterberg. Dans la dernière heure de course, il y a tellement de possibilités de créer la différence, il ne faut pas nécessairement attendre le dernier mont. On l’a vu les dernières années."
Une fois encore, il faut attendre à ce que le médaillé d’or de Rio ne soit pas avare de ses efforts.
"L’attaque, cela fait partie de mon caractère", dit-il. "C’est ma marque de fabrique, je ne suis pas un coureur qui va se contenter de suivre et qui profite des efforts des autres. C’est comme ça que j’ai gagné par le passé le Nieuwsblad ou le G.P. E3 par le passé. Mais je ne me considère pas comme le principal favori au contraire de Stybar, Jungels et Van Aert. Il y a deux coureurs de Deceuninck dans ces trois favoris. Ce sera à eux de supporter le poids de la course. À moi de trouver d’éventuels alliés parmi les autres prétendants et de profiter de cette situation."