Wellens: "Nibali m’a mené la vie dure"

Le coureur de chez Soudal-Lotto a conquis dix nouveaux points en franchissant le col du Soulor en tête.

Belgian Tim Wellens of Lotto Soudal wearing the red polka-dot jersey for best climber crosses the finish line of stage 14 of the 106th edition of the Tour de France cycling race, from Tarbes to Tourmalet Bareges (117,5km), in France, Saturday 20 July 2019. This year's Tour de France starts in Brussels and takes place from July 6th to July 28th. BELGA PHOTO DAVID STOCKMAN
Belgian Tim Wellens of Lotto Soudal wearing the red polka-dot jersey for best climber crosses the finish line of stage 14 of the 106th edition of the Tour de France cycling race, from Tarbes to Tourmalet Bareges (117,5km), in France, Saturday 20 July 2019. This year's Tour de France starts in Brussels and takes place from July 6th to July 28th. BELGA PHOTO DAVID STOCKMAN ©BELGA

Le coureur de chez Soudal-Lotto a conquis dix nouveaux points en franchissant le col du Soulor en tête. Compagnon de chambre sur ce Tour de France, Tim Wellens et Thomas De Gendt ne partagent plus les deux premières places du classement de la montagne depuis samedi soir. Si le Limbourgeois a conservé son maillot à pois, c’est en effet désormais Thibaut Pinot qui est devenu son dauphin par la grâce de son succès au Tourmalet.

"Les quarante points que ces arrivées à plus de 2.000 mètres attribuent pour le maillot à pois vont peser lourd dans la balance, analysait Wellens. Je dois souhaiter que ce ne soit pas le même gars qui s’impose par exemple à Tignes et à Val Thorens."

À nouveau membre de la bonne échappée, l’ancien vainqueur du Grand Prix de Montréal avait réempoigné son bâton de pèlerin pour partir à la conquête de précieuses unités.

"La bataille n’a pas été trop intense avant que notre groupe de tête ne se dégage et je n’y ai donc pas laissé trop de forces, commentait le Limbourgeois. Sur la première difficulté classée en quatrième catégorie, j’ai constaté que Vincenzo Nibali semblait, lui aussi, décidé à faire les grimpeurs puisqu’il y est passé en tête. Je m’en suis donc méfié lorsque nous avons approché du sommet du Soulor. J’ai bien fait d’être attentif car il a lancé le sprint avant que je ne le double pour empocher les dix points. L’Italien m’a mené la vie dure à cet endroit mais je n’ai pas le sentiment d’avoir abandonné trop de force dans la journée car nous avons ensuite pu gérer la montée finale du Tourmalet alors que le peloton y faisait la guerre. Paris se rapproche désormais chaque jour. Les étapes vers Valloire et Tignes seront, à mon sens, déterminantes pour ce maillot à pois pour lequel je me battrai jusqu’au bout."

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