Van Avermaet se réjouit du Grand Départ du Tour à Bruxelles: "Je n’ai jamais connu ça"
L’an dernier, Van Avermaet (avec la BMC) avait remporté de justesse le chrono par équipes qui lui avait permis de porter le maillot jaune pendant une semaine.
- Publié le 26-10-2018 à 07h34
- Mis à jour le 26-10-2018 à 12h14
Greg Van Avermaet semble plus concentré que jamais. Apparu très fringant à la présentation du Tour de France, le Belge, qui va travailler avec une nouvelle structure en 2019, affichait une mine réjouie après l’annonce du parcours officiel de la prochaine Grande Boucle . "Un Tour de France qui démarre de Belgique, cela va être spécial, je n’ai jamais connu ça !", commente le champion olympique. "Quand on connaît la culture du vélo en Belgique, ça ne peut que bien se dérouler. On devrait, en tant que coureurs belges, ressentir un peu plus d’émotions. J’ai vu le parcours comme vous, je pense que la 3e étape qui s’achève à Epernay peut me convenir. C’est une étape pour puncheurs. Je vais essayer d’y venir le plus en forme possible, comme chaque année."
L’an dernier, Van Avermaet (avec la BMC) avait remporté de justesse le chrono par équipes qui lui avait permis de porter le maillot jaune pendant une semaine. En 2019, alors qu’il roulera dans une nouvelle équipe, le Belge pense que jouer la gagne dans cet exercice sera un poil trop compliqué. "La BMC avait créé une petite culture du chrono par équipes mais cela a pris des années !", souffle-t-il. "Avec CCC, le Top 10 semble être l’objectif le plus réaliste."
Lors de la première étape , le mur de Grammont sera escaladé… dans la première heure de course, bien trop tôt pour permettre aux coureurs de classiques de faire la différence. "Oui, c’est vraiment dommage", avoue le vainqueur de Paris-Roubaix 2016. "Ce sera une journée pour les sprinters. Une étape avec plus de passages du Ronde, cela aurait été très dangereux quand on connaît la nervosité dans le peloton au début d’un Tour."
Sa relation avec le maillot jaune est simple. Greg l’a possédé durant dix jours pendant l’ensemble de sa carrière. "J’ai porté durant huit jours le maillot jaune lors de l’édition 2018 du Tour, ce qui est forcément un peu spécial", raconte-t-il.
Avec la BMC, nul doute que le chrono par équipes aurait pu lui permettre de reprendre le maillot jaune mais il n’y pense pas pour l’année prochaine. "Je pense aussi aux étapes dans le Massif Central qui pourrait être intéressantes."
Le principal intéressé n’a évidemment pas oublié que c’était au Lioran en 2015 (en plein cœur du Massif central) qu’il avait remporté sa 2e victoire d’étape sur la Grande Boucle avant d’empocher, pour la première fois de sa carrière, le maillot jaune.