Tom Steels, un des directeurs sportifs de Deceuninck-Quick Step: "Les Jumbo-Visma sont supérieurs"
Tom Steels estime que son équipe Deceuninck-Quick Step est à sa place.
- Publié le 08-07-2019 à 07h03
- Mis à jour le 08-07-2019 à 07h52
Tom Steels estime que son équipe Deceuninck-Quick Step est à sa place. L’équipe de Patrick Lefevere est une spécialiste du contre-la-montre par équipes. Elle a le record de victoires au Mondial de la discipline, avec quatre succès. Mais elle n’est jamais parvenue à s’imposer dans cet exercice sur le Tour de France. Et cela n’a pas encore été le cas, ce dimanche, à Bruxelles. Les Deceuninck-Quick Step ont dû se contenter de la troisième place.
"Je pense que nous devons être satisfaits avec cette place", analyse Tom Steels, un des directeurs sportifs. "Car nous avons réalisé un bon chrono. Nous ne terminons qu’à une seule seconde du Team Ineos. Si nous avions été deuxièmes derrière cette formation à une seconde de la victoire, nous aurions été très déçus. Mais pas ici, quand on voit l’avance des vainqueurs, Jumbo-Visma. Vingt-et-une seconde, c’est beaucoup. Ils étaient les plus forts."
A-t-il été surpris par la prestation de l’équipe néerlandaise ? "Non, on savait qu’ils ont une équipe très forte et qu’ils sont surtout en très bonne forme", répond-il. "On avait déjà eu un indice au championnat de Belgique du chrono, avec la domination de Wout Van Aert sur Yves Lampaert, qui était pourtant bien dans le coup. Ils ont aussi avec Tony Martin un grand spécialiste, le genre de coureur, comme Wout, capable de faire la différence sur cet excercice."
Sur ce chrono , Deceuninck-Quick Step a rapidement perdu deux coureurs. "Richeze a explosé et Morkov a été mis en difficulté après avoir pris un gros relais, poursuit Tom Steels. Je ne pense pas que cela nous a coûté la victoire, quand on voit l’écart, mais c’est toujours une perte pour le collectif."
Ce que confirme Yves Lampert. "Un coureur en moins, c’est dix secondes en moins de récupération", a-t-il commenté. "Deux, c’est le double. Et sur un tel exercice, cela se paie."
Les Lotto-Soudal doivent s’en contenter
Les Lotto-Soudal espéraient mieux qu’une quinzième place, ce dimanche, au chrono par équipes. Marc Sergeant visait un top 10. "Nous avons tout donné", commente Maxime Monfort. "Nous sommes partis sur des bases très élevées. Sans doute trop élevées pour nous. Mais si nous voulions réussir un résultat correct, il fallait essayer de partir fort. Ce que nous avons fait. Avant de coincer dans la seconde partie."
La formation belge a fini avec quatre hommes à l’arrivée, avec Tim Wellens, Tiesj Benoot, Roger Kluge et Jasper De Buyst. "Nous avons été trop rapidement à cinq", regrette Tiesj Benoot. "Quand nous avons vu que nous n’étions plus qu’à quatre, nous avons levé un peu le pied, pour ne pas perdre plus de temps", détaille Tim Wellens.
Maxime Monfort a dû laisser partir ses coéquipiers à trois kilomètres de l’arrivée. "Nous avons été un peu désorganisés, sans doute de ma faute", poursuit le coureur wallon. "J’ai raté un virage et j’ai mis Jens Keukeleire, qui était dans ma roue, en difficulté."
Lotto-Soudal boucle donc son Grand Départ avec le podium de Caleb Ewan, troisième, samedi, dans l’étape d’ouverture. Et elle misera encore sur lui ce lundi. "J’ai savouré mon retour sur le Tour de France", ajoute Maxime Monfort.