Peter Sagan l'affirme : “Je suis de retour !”
Après un printemps gâché par des ennuis de santé, Peter Sagan a retrouvé ses ailes
- Publié le 10-07-2019 à 20h25
- Mis à jour le 10-07-2019 à 22h05
Après un printemps gâché par des ennuis de santé, Peter Sagan a retrouvé ses ailes
Au cinquième jour de course, Peter Sagan, a déjà trouvé l’ouverture. Un succès, son douzième sur le Tour où le Slovaque a déjà fini à 22 reprises deuxième d’une étape, qui lui enlève de la pression et calme aussi les médias. “Hier (mardi), quand j’ai fini 4e à Nancy, on me demandait pourquoi j’avais encore perdu et maintenant, on me dit que j’ai gagné facilement”, dit Sagan. “Vous, les journalistes, vous ne savez pas ce que vous voulez ! Il n’y avait rien qui clochait, tout le monde a seulement besoin d’un peu de chance et d’être dans un bon jour pour gagner. En fait, je dois seulement courir avec passion et alors, la victoire viendra d’elle-même. Je dois remercier mes équipiers qui ont abattu un énorme boulot toute la journée. C’est super pour nous.” Depuis le début du Tour, le triple champion du monde affiche une condition qui n’a plus rien à voir avec celle, en demi-teinte, qui était la sienne au printemps. “On ne peut pas comparer ma condition actuelle et celle que j’avais en mars”, dit-il. “Je suis tombé malade lors de mon stage en Sierra Nevada. Une gastro terrible qui m’a fait perdre cinq kilos. Ça m’a vraiment affaibli, mon corps a beaucoup souffert. Après, quand j’ai repris à Tirreno, j’ai alterné les bons et mauvais jours. Un peu comme une carrière cycliste, une année on est bien, l’autre moins. J’ai vraiment souffert durant les classiques, mon corps a eu du mal à récupérer, j’ai dû prendre du repos, mais après je me suis bien préparé pour le Tour et je suis de retour.”
Le Slovaque a gagné à Colmar sa quatrième victoire de la saison, seulement peut-on dire à son propos. Plus que jamais, le maillot vert est bien accroché à ses épaules. “Je préfère ne pas penser au vert, je prends cela au jour le jour”, poursuit Sagan. “Mais il n’y a pas que Viviani (NdlR : absent du premier groupe) , il y a aussi Van Aert, Matthews… C’est vrai, pour le moment, c’est sous contrôle, e mais ça peut changer rapidement, avec un jour de malchance par exemple. Un jour, vous ne prenez rien et le lendemain, vous marquez beaucoup de points pour le maillot vert.”
En attendant, avec 109 jours en vert, depuis ses débuts au Tour, en 2012, Peter Sagan se rapproche des mythiques 111 maillots jaunes portés par Eddy Merckx. “Il y a une grande différence”, dit-il. “Le jaune, c’est autre chose que le vert ! D’ailleurs, je m’en fous un peu de la couleur des maillots, vert, noir, ce sont juste des couleurs, je n’accorde pas importance à cela.”