Lefevere : “Ce chrono par équipes, c’est un vrai objectif !”
La formation Deceuninck-Quick Step vise la victoire ce dimanche dans les rues de Bruxelles.
- Publié le 07-07-2019 à 07h41
- Mis à jour le 07-07-2019 à 16h53
La formation Deceuninck-Quick Step vise la victoire ce dimanche dans les rues de Bruxelles
Si Patrick Lefevere se plaît souvent à rappeler que “l’émotion est la plus mauvaise des conseillères”, le manager flandrien se départit de son habituel flegmatisme dès lors qu’on évoque avec lui une discipline qu’il adore : le contre-la-montre par équipes. “Pourquoi cet exercice me tient-il autant à cœur ?”, sourit le CEO de la formation Deceuninck-Quick Step. “Tout simplement car il est la plus belle expression de la dimension collective du cyclisme, la plus concrète et perceptible du moins. Elle requiert de chaque coureur un réel don de soi, mais aussi un collectif uni et homogène. Je trouve cela tellement dommage que l’exercice ait été rayé du programme des championnats du monde par l’UCI… Je n’ai rien contre le cyclisme féminin mais remplacer cette épreuve par un chrono pour équipes nationales mixtes, cela me laisse perplexe. Et je ne pense pas être le seul dans le cas (rires)…”
Quatre fois titrée au Mondial de la spécialité (2012, 2013, 2016 et 2018), l’équipe belge ne s’est étrangement jamais imposée sur l’exercice lors du Tour de France. “En 2013, à Nice, nous avions été battus par les Orica-GreenEdge pour moins d’une seconde, se souvient Lefevere. J’ai mis du temps à le digérer. Et l’année dernière, alors que nous avions les choses plutôt bien en mains sur le parcours de Cholet, nous avons commis une erreur d’unité. Un coureur (NdlR : Bob Jungels) a mis ses équipiers dans la rouge, ce qui a grippé la mécanique. Vous comprendrez donc qu’on a soif d’une forme de revanche. Il est temps qu’on gagne un chrono par équipes sur le Tour et cette deuxième étape constitue donc un vrai objectif.”
Directeur sportif chez Deceuninck-Quick Step, Tom Steels a méticuleusement œuvré a la préparation de ce rendez-vous.
“Nous n’aurions jamais dû perdre à Cholet il y a un an”, lance d’abord l’ancien champion de Belgique. “Soit, cela est désormais derrière nous mais cette déception renforcera notre motivation pour l’étape de ce dimanche. Le parcours est très rapide et nous comptons sur les spécialistes que sont Asgreen et Lampaert pour être les moteurs de notre train. Au-delà de la victoire d’étape, ce chrono est aussi important pour la suite de la première semaine. Ce n’est pas un secret, Julian Alpahilippe aimerait y endosser le maillot jaune. Cela passe donc par un bon résultat dimanche…”