Kevin Van Melsen est prêt à "relever le défi !"
Le Liégeois sera le seul Wallon de Wanty-Gobert au Tour de France.
- Publié le 26-06-2019 à 13h09
- Mis à jour le 26-06-2019 à 13h10
Le Liégeois sera le seul Wallon de Wanty-Gobert au Tour de France. Il est passé, en très peu de temps, par tous les sentiments, Kevin Van Melsen. La joie et la douleur. La joie, en apprenant qu’il était sélectionné pour le Tour de France, qu’il va découvrir, dans un peu plus d’une semaine. Très heureux, le coureur liégeois tenait à l’annoncer à sa grand-mère. Avant d’apprendre son décès. "En une journée, cela a été compliqué à vivre, surtout que j’étais proche de ma grand-mère", commente Kevin Van Melsen, âgé de 32 ans. "Je ferai d’ailleurs l’impasse, ce mercredi, sur l’épreuve d’Oetingen."
Tout en continuant à préparer le Tour de France. "Pour être honnête, je ne m’y attendais pas, à cette sélection", continue le fidèle coéquipier de l’ombre de l’équipe Wanty-Gobert. "En 2017, c’était mon objectif d’aller au Tour. Mais je n’avais pas été repris. Cela avait été une très grande déception à l’époque. Je ne l’avais pas bien vécue dans les semaines qui ont suivi. Avant de me faire une raison, je m’étais dit que cette épreuve n’était pas pour moi."
Jusqu’à il y a quelques semaines. "J’ai vécu un début de saison difficile, avec une lourde chute à la Ruta Del Sol, qui m’a privé deux mois de compétitions", poursuit celui qui souffrait notamment d’une fracture de l’omoplate. "J’ai aussi eu beaucoup de problèmes au niveau de la main. Mais j’ai ensuite bossé dur pour revenir, pour revenir à mon niveau et ce que je fais toujours : bosser pour l’équipe, pour nos leaders. Mais sans penser au Tour. Avant d’entendre des bons échos à mon sujet après mon boulot sur les Tours de l’Ain et du Luxembourg. Là, j’ai senti qu’on pensait à moi pour le Tour. Notamment quand Andrea Pasqualon a dit qu’on avait besoin d’un gars comme moi en juillet, pour bosser. Et cela m’a encore plus motivé. Je tenais par exemple à être présent au mariage de mon frère, je devais être son témoin, mais je n’y ai pas été pour disputer le Tour de Belgique. Mon frère m’a dit : fais ton boulot, tu as peut-être une opportunité d’aller au Tour."
Qu’il a obtenue. "Je suis prêt à relever le défi du Tour", termine cet ancien champion de Belgique chez les juniors. "Je sais ce que l’équipe attend de moi : bosser pour nos leaders. Le Tour, c’est énorme. C’est un rêve de gosse. Qui se réalise enfin. J’ai hâte de découvrir ça la semaine prochaine, à Bruxelles, et je tiens à remercier mon équipe pour sa confiance, mais aussi mes proches pour leur soutien."