Greg Van Avermaet: "C’est un Tour qui m’inspire"
Greg Van Avermaet aimerait prolonger dans les prochains jours sa belle histoire avec la Grande Boucle.
- Publié le 05-07-2019 à 21h42
- Mis à jour le 06-07-2019 à 08h24
Greg Van Avermaet aimerait prolonger dans les prochains jours sa belle histoire avec la Grande Boucle. Contrairement à plusieurs spécialistes des classiques, actuels ou d’antan, Greg Van Avermaet apprécie le Tour de France, même s’il reconnaît que "dans la troisième semaine, je me demande souvent ce que je fais encore là et je souffre pour arriver à Paris".
Double vainqueur d’étapes (à Rodez en 2015, au Lioran l’année suivante), le champion olympique a également porté le maillot jaune à onze reprises. Deux séries que le leader de l’équipe CCC, particulièrement détendu avant le départ de ce Tour 2019, aimerait prolonger dans les prochaines semaines, d’une manière ou d’une autre.
"Le Grand Départ à Bruxelles est évidemment très spécial pour un Belge et pour moi qui vis à une trentaine de kilomètres d’ici", dit Van Avermaet. "Je profite vraiment de ces moments. Je vais essayer que toute cette semaine reste un merveilleux souvenir, de notre arrivée à Bruxelles jusqu’à lundi et le passage en France. Jeudi, à la présentation sur la Grand-Place, j’ai pu mesurer ma grande popularité. J’ai vraiment apprécié ces applaudissements. C’est la preuve que les gens n’oublient pas et ont pris du plaisir avec ce que j’ai pu faire par le passé, au Tour ou ailleurs. Avec l’âge qui avance, je veux profiter au maximum de ces moments."
Dès ce samedi, c’est la course qui prendra ses droits. L’ancien vainqueur de Paris-Roubaix aimerait évidemment s’illustrer dans la première étape, qui empruntera ses routes d’entraînement, avec le passage au Mur de Grammont puis au Bosberg, mais il reste réaliste.
"Comme elles sont situées en début d’étape, ces deux côtes ne seront pas cruciales, malheureusement", regrette le Flandrien. "Même s’il y aura forcément de la nervosité, car les favoris voudront ne pas être surpris. Dommage que le parcours n’est pas tracé à l’envers et qu’on ne finit pas par plusieurs côtes flandriennes. On a déjà eu sur le Tour des étapes ‘classiques’, style Liège-Bastogne, la Flèche avec le Mur de Huy ou sur les pavés de Roubaix, pourquoi pas un mini-Tour des Flandres un jour ?"
Même si l’équipe CCC est très différente de la BMC dont elle est cependant issue en partie, Greg Van Avermaet croit que, dimanche, dans le chrono par équipes, il peut prolonger les bonnes prestations d’antan de sa formation dans la spécialité.
"Cette deuxième étape est très importante pour nous", assure le Waeslandien. "Nous avons gagné les deux dernières fois avec BMC, certains coureurs sont encore là, le staff est le même, on a une connaissance de cet exercice, des coureurs comme Bevin ou Rosskopf sont de vrais spécialistes. Nous sommes ambitieux car un bon résultat peut conditionner la suite du Tour. Dès le stage en décembre, on en a parlé, on s’y est préparé, et encore en début de semaine aux lacs de l’Eau d’Heure. Je ne dis pas qu’on va gagner, mais on peut prendre une belle place derrière les trois, quatre équipes les plus fortes. On doit viser un top 5 ! »
Cette fois, Van Avermaet sera évidemment un des principaux moteurs de sa formation.
"C’est un exercice que j’aime", avoue-t-il. "J’ai gagné une petite dizaine de chronos par équipes, c’est vrai, grâce à de bons équipiers. Le parcours à Bruxelles me plaît aussi, ce sera une des rares fois où je pourrai rouler dans les rues de la capitale sans circulation (il rit)."
Ensuite, les choses sérieuses commenceront pour le Belge.
"Lundi, l’arrivée en côte à Epernay est taillée pour moi après une finale très vallonnée avec quatre ou cinq bosses dans la finale que j’ai reconnue, dit-il. Mais ensuite, il y aura encore quatre ou cinq belles occasions, à Colmar, le mercredi, puis dans le Massif central, quand le classement général se sera décanté après l’étape de la Planche des belles filles. Vraiment, c’est un Tour qui m’inspire."