Geraint Thomas : "Mon équipe et moi faisons les choses d'une manière honnête"
Le maillot jaune a passé une journée plus tranquille en direction de Valence.
- Publié le 20-07-2018 à 19h24
- Mis à jour le 20-07-2018 à 19h31
Geraint Thomas a passé son troisième jour en jaune, ce vendredi, au cours d'une étape plus facile pour lui que les deux précédentes. A l'arrivée, le Gallois était détendu.
Geraint, comment s'est passée votre étape ?
"Ce n'était pas vraiment du repos, mais ce fut une journée plus facile que les précédentes. Je ne me sens pas trop mal. Ces quatre jours, avant d'arriver dans les Pyrénées, sont les bienvenus. On a pu rouler sur des grandes routes, sans trop de stress, la finale a été courte. Nos équipiers nous ont protégés en tête du peloton, Froomey et moi. L'important était d'éviter les surprises et mésaventures. Travail accompli ! Je pense que cette journée était la bienvenue pour l'ensemble du peloton après le passage dans les Alpes. Je ne me sens pas trop mal."
Ce samedi, c'est une étape plus athlétique avec une arrivée à Mende, après un final compliqué.
"Ce pourrait être un jour de transition avec des coureurs qui vont chercher à s'échapper. Donc, je pense que le début va être rapide et difficile. Après, cela se jouera sur la dernière côte, au-dessus de Mende. Je la connais, je l'ai grimpée plusieurs fois. J'ai dû courir ce final aussi à Paris-Nice, je n'y étais pas trop mal. Je me souviens que c'est une côte difficile de trois kilomètres, un effort de dix minutes. Je la ferai à fond, ce sera bien comme cela."
Pour en revenir à l'étape de jeudi vers l'Alpe d'Huez, votre temps dans l'ascension est loin des records d'antan. Qu'en dites vous ?
"Je ne sais pas. C'est difficile de comparer les temps des différentes époques. Mais, je peux vous dire que je suis sûr à 100 % du fait que mon équipe et moi faisons les choses d'une manière honnête et également le peloton actuel. Je ne peux pas parler pour tout le monde, mais le cyclisme se porte bien maintenant. Quand je vois ce qui se passe dans les autres sports, j'ai toute ma confiance dans le cyclisme actuellement."
Pourtant, il y a de l'hostilité envers Sky. Pourquoi ?
"Il faut demander cela aux gens qui sont sur le bord de la route. Nous nous entraînons dur pour arriver ici au mieux, pour gagner la course. Oui, demandez leur pourquoi ils manifestent leur hostilité à notre égard."