De Bardet maudit à Landa miraculé: comment s'en tirent les favoris après l'étape redoutée des pavés de Roubaix?
Les favoris du Tour laissent derrière eux l’étape tant redoutée des pavés.
- Publié le 16-07-2018 à 06h56
- Mis à jour le 16-07-2018 à 09h26
Les favoris du Tour laissent derrière eux l’étape tant redoutée des pavés. Redoutée par la plupart des favoris, l’étape des pavés n’a finalement éliminé personne, hormis Richie Porte, de la course au maillot jaune. Même si quelques rares candidats à la victoire finale y ont laissé des plumes.
Froome s’en sort bien
Pris dans une chute avec son équipier Gianni Moscon à l’entrée du secteur 8 de Mons-en-Pévèle, le tenant du titre a finalement terminé dans le même temps que les autres favoris. "J’ai subi une petite chute à mi-course, mais je suis juste heureux de terminer l’étape sans problème majeur", a commenté le leader des Sky après l’arrivée.
Incroyable Dan Martin
Mal en point samedi soir à Amiens où il avait concédé plus d’une minute, l’Irlandais a été excellent sur les pavés. "Même après l’accident de samedi, les gars ont fait un excellent travail. Tout le monde y a cru et je leur dois tout", a expliqué Dan Martin à Roubaix.
Bardet maudit
Le Français, victime de trois crevaisons et d’autant de changements rocambolesques de vélo, a finalement peu cédé de terrain. Mais il le doit aux circonstances de course et surtout au sacrifice de ses équipiers Oliver Naesen et Tony Gallopin. "Je voulais faire la course et j’ai passé mon temps à chasser der rière. Mais nous ne nous sommes jamais affolés. J’ai des équipiers de classe mondiale autour de moi et sans eux, mon Tour serait terminé", a concédé Romain Bardet après l’arrivée.
Landa miraculé
À 27 km de l’arrivée, le Basque, présent dans le peloton des favoris, s’est abîmé tout le côté droit en chutant lourdement. Alors qu’on pouvait craindre le pire, étant donné le temps que le coureur Movistar a mis à repartir, Mikel Landa est venu mourir à 7 secondes des autres favoris, au terme d’une fantastique poursuite. "Équipe énorme. Merci beaucoup." a simplement twitté le Basque après l’arrivée.
Uran, le grand perdant
Tombé dans le secteur 5 du moulin de Vertain, le Colombien n’a jamais pu réintégrer le peloton des favoris malgré l’aide précieuse de Sep Vanmarcke, un spécialiste de l’exercice. Pire, le deuxième du Tour de France 2017 a concédé 1’28’’ sur les autres favoris. "Une minute sur certains des meilleurs prétendants n’est pas ce que nous espérions. Mais c’est seulement la neuvième étape. Il reste du temps", a twitté Tom Scully, équipier de Rigoberto Uran chez EF-Drapac.
Guillaume Martin sombre
Le Français de Wanty Groupe Gobert, candidat légitime au maillot blanc, a concédé plus de cinq minutes sur le peloton des favoris. Tout comme Tejay Van Garderen, leader de rechange de la BMC après l’abandon de Richie Porte.