Brailsford, le manager d’Ineos, est confiant: "Selon notre expérience, c’est la régularité qui devrait payer"
Le manager d’Ineos croit fermement en la victoire finale de son équipe.
- Publié le 23-07-2019 à 06h42
- Mis à jour le 23-07-2019 à 08h35
Le manager d’Ineos croit fermement en la victoire finale de son équipe. Ineos n’est pas Sky. En changeant de sponsor en mai, l’équipe britannique a, semble-t-il, perdu la méthode pour écraser le Tour de France lorsque la route s’élève. Mais avec deux coureurs dans le top 5 du classement général avant d’aborder la dernière semaine de course, la formation de Dave Brailsford peut encore espérer remporter une septième Grande Boucle depuis 2012.
"Regardons les choses en face, Geraint l’a remporté l’année dernière et il sait comment gagner la course. Il a terminé la course avec brio dimanche. Wout Poels était avec lui et Egan est allé avec Pinot, ce qui était fantastique et tout à son honneur. Mais quand il faut affronter les Alpes et les 2 000 mètres d’altitude, le défi est de taille. Et nous serons en troisième semaine. C’est là que les vraies différences se feront dans cette course. Selon notre expérience, c’est la régularité qui devrait payer", a indiqué le manager général de l’équipe britannique à Nîmes lors de la deuxième journée de repos.
Malgré cette grande confiance dans la capacité d’Ineos à triompher, Dave Brailsford a quand même tenu à souligner la performance de Julian Alaphilippe, le plus coriace adversaire de Geraint Thomas. "En fin de compte, je ne pense pas que quiconque aurait prédit qu’il serait toujours en jaune à ce stade de la course. S’il réussit, il est à un autre niveau en termes de capacité. Il a pris la tête en Champagne et s’il devait gagner cette course, alors ce serait impressionnant. Chapeau au gars. Il serait l’un des plus grands cyclistes de tous les temps", a avancé le manager britannique.
Dave Brailsford n’a, en revanche, pas voulu tresser de louanges à Thibaut Pinot en reconnaissant à peine que le Français avait "passé deux bons jours dans les Pyrénées". Le leader Groupama-FDJ a pourtant mis les deux leaders Ineos dans les cordes dans le col du Tourmalet puis dans le Prat d’Albis. Le discours du patron du team Ineos est finalement assez cohérent et en phase avec celui de son leader Geraint Thomas. Lors de la journée de repos, le tenant du titre a annoncé qu’il y avait "plus d’une façon de gagner le Tour" et qu’il était "impatient d’être dans les Alpes".
Les adversaires de l’équipe britannique ont également hâte d’aborder les trois dernières étapes de montagne. Pour voir si les Pyrénées ne représentaient qu’un passage à vide ponctuel pour Ineos ou au contraire une tendance forte de ce Tour de France.