Sep Vanmarcke sous le charme du Canada: "Une ambiance de Mondial"
Le Flandrien, qui sera au départ des GP de Québec vendredi et de Montréal dimanche, adore les épreuves canadiennes.
- Publié le 05-09-2018 à 17h08
- Mis à jour le 05-09-2018 à 19h39
Le Flandrien, qui sera au départ des GP de Québec vendredi et de Montréal dimanche, adore les épreuves canadiennes.
Dans le somptueux hall d'entrée du Château Frontenac, posé sur les rives du Saint-Laurent et les hauteurs de la vieille ville de Québec, Sep Vanmarcke semble servir de guide à ses équipiers de chez EF Education First-Drapac.
"C'est la quatrième fois que je traverse l'Atlantique pour ces deux épreuves", commente le Flandrien. "J'aime vraiment beaucoup courir ici. L'ambiance des courses en circuit, la qualité de l'organisation et des hôtels : tout y est au top ! Tout le monde vit ensemble pendant près d'une semaine si bien qu'une atmosphère très particulière se dégage de ces deux rendez-vous, on se croirait un peu sur un Mondial (rires). "
"Sans Sagan, les choses seront plus ouvertes" Huitième l'année dernière sur la Grande-Allée de Québec, Vanmarcke nourrit de réelles ambitions pour ce qui constitue le dernier objectif majeur de sa saison 2018.
"Je suis déjà rentré à deux reprises dans le Top 10 (NdlR : 7e en 2014 aussi ) sur cette épreuve et je tenterai donc de reproduire une telle performance. Lors des premières éditions, les attaques fusaient de partout dans les trois ou quatre derniers tours, mais les choses sont désormais plus contrôlées, et il est difficile d'échapper à un sprint d'hommes forts. On compare parfois ce parcours à celui d'une classique flandrienne sans pavés, mais c'est pourtant très différent. Il y a effectivement trois bosses explosives dans le centre ville qui viennent pimenter chaque tour mais la partie le long du fleuve permet souvent aux équipes de coureurs comme Matthews de contrôler les choses.
"Sans Sagan, double vainqueur en titre, les choses seront toutefois plus ouvertes. Il faudra malgré tout sans doute à nouveau attendre le dernier tour pour se livrer complètement. Les deux Grands Prix Québecois ont acquis un réel prestige. Ce n'est, par exemple, pas un hasard si Van Avermaet a volontairement choisi de ne pas participer au GP de Plouay pour être au mieux ici. Depuis la fin du Tour de France, je cours un peu après ma condition. J'ai en effet abandonné lors du Binck Bank Tour et n'avais pu me mêler à la lutte avec les meilleurs à Plouay. Mais j'espère pouvoir briller ici. Il faudra voir comment j'ai digéré le décalage horaire de six heures avec lequel je peine parfois à composer..."