Primoz Roglic frappe fort d’entrée de jeu !
- Publié le 11-05-2019 à 22h13
- Mis à jour le 12-05-2019 à 09h40
Le Slovène a déjà creusé des écarts sur le contre-la-montre d’ouverture. C’était court. Mais très intense. Et ce contre-la-montre d’ouverture a fait des dégâts. Avec déjà un coureur hors délai. Le Japonais Hiroki Nishimura a mis quatre minutes et trente-six secondes de plus que Primoz Roglic pour ce chrono de huit bornes.
Sur lequel le Slovène a déjà marqué les esprits. Car il a déjà pris une belle poignée de secondes à ses adversaires : 19 à Simon Yates, 23 à Vincenzo Nibali, 28 à Miguel Angel Lopez et à Tom Dumoulin ; 33 à Rafal Majka… Et plus d’une minute à Mikel Landa. Les deux kilomètres de la montée finale ont fait mal aux organismes. Et confirmé la grande forme de Primoz Roglic. Mais aussi celle de son équipe, avec la très belle huitième place de son jeune coéquipier belge Laurens De Plus.
"Je n’avais pas de tactique prédéfinie pour ce contre-la-montre court d’ouverture", explique-t-il. "Je suis parti assez rapidement et j’ai ensuite essayé de maintenir cette vitesse le plus longtemps possible. Y compris dans la montée finale. Je suis très content, c’est idéal pour la confiance. Je suis fier de porter le maillot rose et ce sera un honneur de l’avoir sur moi pour la première étape en ligne, ce dimanche. Mais j’ai bien conscience que le plus heureux sera celui qui aura ce beau maillot rose à Vérone, au bout de la dernière étape de ce Tour d’Italie. Il reste encore beaucoup de route pour y arriver. Mais c’est pour moi et mon équipe Jumbo-Visma un départ idéal."
Simon Yates se montrait également satisfait de son effort. "J’avais de bonnes sensations sur le vélo et j’aurais peut-être dû partir un peu plus vite sur la portion de plat", commente le coureur britannique, qui s’est classé deuxième de cette première étape. "Mais la victoire de Roglic n’est pas une surprise. On s’attendait à ce qu’il soit premier ou deuxième."
Place, ce dimanche, à la première étape en ligne. Entre Bologne et Fucecchio. Sur un profil vallonné. Avec des routes sinueuses et des casse-pattes dans la dernière partie. Ce qui ne devrait pas empêcher les sprinters, sauf surprise, de saisir cette première opportunité d’explication en peloton dans la dernière ligne droite. Car il n’y a, sur le papier, que sept étape promises aux sprinters sur ce Giro.