Pourquoi Wellens est chez lui à Alcala de Los Cazules
Le puncheur de Lotto-Soudal s’est à nouveau imposé sur la Ruta Del Sol.
- Publié le 21-02-2019 à 07h12
- Mis à jour le 21-02-2019 à 08h14
Le puncheur de Lotto-Soudal s’est à nouveau imposé sur la Ruta Del Sol. Alcala de Los Cazules. Une petite ville de la Province de Cadix, dans le Sud de l’Espagne. Où presque tous les habitants connaissent désormais Tim Wellens. Car cela fait deux années d’affilée que le puncheur belge s’impose au sommet de ces petites rues pavées. L’an passé, le leader de Lotto-Soudal y avait gagné lors de la quatrième étape de la Ruta Del Sol. Et ce mercredi, il s’y est à nouveau imposé. Cette fois dans l’étape d’ouverture de cette même épreuve, également appelée Tour d’Andalousie.
Une course que Tim Wellens adore. C’est simple : il ne l’a jamais ratée depuis ses débuts chez les pros. Il s’aligne chaque année depuis 2013 sur la Ruta Del Sol. Avec désormais une belle réussite. Contraint de déclarer forfait pour l’Étoile de Bessèges suite à une infection virale, Tim Wellens se montrait prudent par rapport à ses ambitions sur la Ruta Del Sol. "L’an passé, c’était un objectif, mais pas cette année, car avec cette maladie, je n’ai pas pu m’entraîner pendant une semaine", annonçait-il avant le départ.
Mais il est visiblement totalement remis puisqu’il a sorti tout le peloton de sa roue arrière pour s’imposer en force, avec cinq secondes d’avance sur un duo d’Astana, Jakob Fuglsang et Ion Izagirre, le récent vainqueur du Tour de Valence. C’est d’ailleurs Izagirre qui avait accéléré en premier dans la montée finale.
Mais il a été directement contré par Tim Wellens. "J’ai été parfaitement placé par mon équipe Lotto-Soudal, mais j’ai eu un doute dans cette montée finale", explique-t-il. "Je ne savais pas si je devais attaquer ou attendre. Après avoir paré l’offensive d’Izagirre, j’ai tout donné. J’avais un énorme avantage, celui de bien connaître cette montée. Qui me convient ! C’est une côte, avec des pavés, sur laquelle il n’est pas évident de sprinter. Il faut sprinter en restant assis sur la selle et cela me réussit."
Premier leader de l’épreuve, il espère remporter le classement final, comme l’an passé. "Le chrono (NdlR : vendredi) sera déterminant, et Ion Izagirre sera certainement un rival dangereux", poursuit Tim Wellens. "Mais j’ai confiance, j’ai bien travaillé dans ce domaine. Et il y aura aussi l’étape reine, samedi. Mais je pense que le chrono sera plus important."