Neilands, la surprise lettonne
Krists Neilands s’est imposé en haut de la Citadelle au terme d’un grand numéro.
- Publié le 19-09-2019 à 12h04
Krists Neilands s’est imposé en haut de la Citadelle au terme d’un grand numéro. L’Histoire retiendra que c’est un grand gaillard d’1 m 90 qui est devenu le premier coureur letton à inscrire son nom au palmarès du Grand Prix de Wallonie. Krists Neilands a remporté cette soixantième édition au terme d’un grand numéro.
Le coureur de l’équipe Israel Cycling Academy s’est isolé en tête à un peu moins de dix kilomètres de l’arrivée et a résisté au retour d’un peloton plus conséquent que d’habitude en haut de la Citadelle de Namur. "Les jambes étaient très bonnes donc je me suis dit ‘pourquoi ne pas tenté’. J’y ai été à fond et j’ai tenu jusqu’au bout donc on peut dire que c’était la bonne tactique", expliquait le Letton après l’arrivée, certain de sa victoire, seulement une fois la ligne franchie : "Pour être honnête, Je pensais vraiment que le peloton allait revenir. Je connais bien la montée vers la Citadelle, qui n’est pas simple, surtout que j’étais en train de souffrir seul face au vent. J’ai tout donné pour passer la ligne en vainqueur. Les 500 derniers mètres étaient terribles."
Depuis que l’arrivée est jugée au sommet, seul Tim Wellens en 2017 avait réussi pareil exploit. Mais le Trudonnaire s’était extirpé d’un groupe réduit alors que Neilands a tenu en respect un groupe composé d’une bonne cinquantaine d’éléments dans la dernière ascension menant à l’arrivée.
Avant de s’imposer ce mercredi en haut de la Citadelle, Krists Neilands était surtout connu pour avoir "lancé" Vincenzo Nibali vers la victoire à Milan-Sanremo l’an dernier. Le Letton avait été le premier à attaquer sur les pentes du Poggio, ce qui avait donné des idées au Requin de Messine qui n’avait plus été revu avant l’arrivée. "On m’en parle souvent. C’est toujours chouette de pouvoir se montrer sur une course mythique comme Milan-Sanremo même si c’est encore mieux de pouvoir remporter des courses soi-même", souriait-il avant de déclarer son amour pour les épreuves belges : "Le GP de Wallonie est une belle course. Tous les coureurs connaissent la Belgique, qui est une terre de cyclisme. J’adore courir sur vos routes, surtout sur courses avec des pavés et des chemins de terre, le vélo est toujours plus amusant sur ce type d’épreuves." Et pourquoi pas le revoir sur les Classiques de printemps dans les années à venir ? Il en a en tout cas le tempérament.