Même sans le Gavia, la dernière semaine du Giro s’annonce corsée
La neige a contraint les organisateurs à retirer le célèbre col de l’étape reine.
- Publié le 28-05-2019 à 08h01
- Mis à jour le 28-05-2019 à 10h38
La neige a contraint les organisateurs à retirer le célèbre col de l’étape reine. Même sans le Gavia, qui a été retiré du programme de l’étape reine de ce mardi à cause de la neige qui sévit sur ce célèbre col, la dernière semaine du Giro s’annonce une nouvelle fois très difficile. Voici ce qui attend les coureurs. Mais aussi les téléspectateurs.
Mardi : le Mortirolo
Rien que son nom fait frémir de nombreux mollets. Le Mortirolo est au programme de l’étape de ce mardi. Longue de 194 kilomètres entre Lovere et Ponte Di Legno, elle propose 4 800 mètres de dénivelé. Ça va grimper. Mais sans le Gavia ! Que les organisateurs, par crainte d’avalanches, ont décidé de retirer du parcours (escamoté de trente bornes). Il y aura néanmoins six montées, même si la moitié des cols, seulement, sont répertoriés. Avec le Cevo (3e catégorie, au km 89), la montée d’Aprica (3e catégorie, km 128) et le Mortirolo, dont le sommet culmine à 1 854 mètres d’altitude. Long de 12 kilomètres, ce terrible col, considéré comme l’un des plus durs d’Europe, présente une pente moyenne de 10,9 % et des passages à 18 %. Au sommet, il restera 28 kilomètres. Dont onze en montée régulière pour mener à l’arrivée.
Mercredi : arrivée au sommet
La journée de mercredi sera, sur le papier, moins éprouvante que celle de mardi. Avec quatre cols, dont trois répertoriés. Un de quatrième catégorie et deux de troisième catégorie. Dont celui menant à l’arrivée à Antholz. Où les grimpeurs pourront profiter de pourcentages pentus en bout de course.
Jeudi : un peu de répit
Ce sera la dernière opportunité pour les sprinters. Mais il faudra voir s’ils seront encore assez nombreux au départ pour que leurs équipes contrôlent les échappées. Sinon, les baroudeurs pourraient profiter de cette étape moins dure, au profil… descendant. Mais ce ne sera pas une journée de repos, avec 220 bornes au programme entre Valdaora et Santa Maria Di Sala.
Vendredi : une étape courte et nerveuse
L’étape de vendredi sera plus courte, avec 151 kilomètres entre Trévise et San Martino Di Castrozza. Mais elle promet d’être nerveuse, avec quatre cols au programme. Un de 3e catégorie (km 66), un de 4e catégorie (km 116) et un de 2e catégorie comme montée finale.
Samedi : avec 5 cols
Le livre de route présente cette avant-dernière étape comme "colossale". Ce sera la dernière occasion pour les grimpeurs avant le chrono final. Ils auront de quoi faire avec cinq cols sur les 194 kilomètres prévus entre Felstre et Croce d’Aune. Trois de deuxième catégorie (km 27, km 133 et 183) et deux de première catégorie. Dont la montée finale, qui propose des passages à 11 %.
Dimanche : un chrono de 17 bornes
Le classement final se jouera sur le dernier contre-la-montre. À Vérone. Sur le même tracé que lors du Mondial de la discipline, en 2004, quand Michaël Rogers s’était imposé, mais en sens inverse. Il se résume à 5 kilomètres de plat, une montée de 4,5 kilomètres, une descente et à nouveau du plat. Un beau terrain de jeu pour Victor Campenaerts !