Lotto-Soudal prépare déjà la saison prochaine: voici les prévisions pour 2019
La formation belge a défini les lignes d’un mercato pour lequel elle s’active déjà.
- Publié le 29-05-2018 à 06h58
- Mis à jour le 29-05-2018 à 06h59
La formation belge a défini les lignes d’un mercato pour lequel elle s’active déjà. Si, au lendemain du Giro et avant le Dauphiné qui s’ouvrira dimanche, la saison 2018 n’en est qu’à sa mi-temps, la prochaine campagne est déjà sur toutes les lèvres dans les coulisses. Les mois de mai et de juin sont, en effet, propices aux tractations dans la perspective du prochain mercato. Une période pendant laquelle le GSM de Paul De Geyter, le boss de la structure Lotto-Soudal, risque donc de chauffer. En prolongeant début mai de deux saisons le contrat de Tim Wellens (qui arrivait à terme en décembre prochain) alors que celui de Tiesj Benoot court jusqu’en 2019, la formation belge s’est assurée de conserver ses deux têtes de gondoles. Onze (Bak, Debusschere, Greipel, Sieberg, Hansen, Hofland, Maes, Mertz, Shaw, Van der Sande et Wouters) des vingt-six coureurs de la formation WorldTour arriveront toutefois au terme de leur bail cet hiver.
"Nous voulons nous inscrire dans la continuité de notre noyau actuel", lance ainsi De Geyter. "Cela veut dire que les classiques et la conquête d’étapes sur les grands tours resteront notre priorité. Tim et Tiesj sont, eux, également capables de briller sur les épreuves à étapes d’une semaine. Nous n’envisageons pas de recruter un coureur capable de briller au classement général d’un grand tour, un terrain sur lequel le jeune Bjorg Lambrecht (NdlR : 21 ans et vainqueur de sa première course pro lors du Tour des Fjords la semaine dernière) pourrait nous valoir de belles surprises dans quelques années."
Vainqueur à 92 reprises sous le maillot des différentes déclinaisons de la formation Lotto depuis 2011, André Greipel (35 ans) a lancé un appel du pied appuyé à ses dirigeants lors du Tour de Belgique en soulignant souhaiter écrire le dernier chapitre de sa carrière au sein de l’une des plus anciennes équipes du peloton.
"Nous avons eu une intéressante discussion avec André dimanche", poursuit De Geyter. "Nous avons pu mesurer le degré de sa motivation. À 35 ans, les années qui passent ne jouent évidemment pas à son avantage, mais l’Allemand est précieux sur bien des points. Il gagne des courses au sprint, mais est aussi important sur le terrain des classiques et constitue l’un des piliers de notre collectif. Nous souhaiterions poursuivre notre collaboration avec lui, ce qui ne nous empêche toutefois pas de réfléchir au recrutement d’un autre sprinter de premier plan. Ils ne sont toutefois pas nombreux (NdlR : le nom de l’Australien Ewan, 23 ans et 2e du dernier Milan-Sanremo, est régulièrement cité)…"
En fin de contrat lui aussi, le Wallon Rémy Mertz peut compter sur l’estime de ses dirigeants. "Remy (22 ans) est un très bon gars qui assume à la perfection le boulot qui lui est demandé. Nous aimerions le conserver… et pas seulement parce qu’il est wallon et que nous sommes une équipe financée en partie par la Loterie nationale (rires). Un autre coureur du sud du pays m’intéresse par ailleurs beaucoup : Loïc Vliegen. Je sais qu’il souhaiterait bénéficier de davantage de liberté, chose que nous pensons pouvoir lui offrir. Mais d’après mon réseau, les équipes intéressées sont très nombreuses, et il n’aura que l’embarras du choix."