"Lampaert a pris la place de Terpstra" selon Rik Van Slycke, son directeur sportif
Le champion de Belgique veut faire honneur à son maillot tricolore et à son nouveau statut chez Deceuninck-Quick Step.
- Publié le 29-03-2019 à 06h54
- Mis à jour le 29-03-2019 à 10h00
Le champion de Belgique veut faire honneur à son maillot tricolore et à son nouveau statut chez Deceuninck-Quick Step. Le Grand Prix de l’E3 est souvent décrit comme le petit Tour des Flandres. Mais c’est bien plus que ça. L’épreuve d’Harelbeke n’a certes pas l’aura d’un monument, mais elle mérite souvent l’Oscar d’une des plus belles courses de la saison. Elle propose tous les ingrédients d’une classique flandrienne, avec ses monts, avec ses pavés. À une semaine du Tour des Flandres, elle peut compter sur la présence de toutes les stars des routes flamandes. Ce qui n’est pas le cas, par exemple, du Circuit Het Nieuwsblad. Et avec sa distance limitée à 200 kilomètres, elle est bien plus ouverte que le Ronde.
Cela promet donc un nouveau festival, ce vendredi. Avec l’incontournable armada Deceuninck-Quick Step, dont l’avalanche de succès n’a pas atténué sa faim de loup, loin de là ! Le Wolfpack sera une nouvelle fois très solide pour l’E3. Avec ses spécialistes. Stybar, lauréat du Nieuwsblad, Jungels, vainqueur à Kuurne cette année, Sénéchal, qui a gagné le Samyn. Et bien évidemment Philippe Gilbert. Sans oublier Yves Lampaert.
Double vainqueur d’À Travers les Flandres, à Waregem, le champion de Belgique est prêt pour la quinzaine flandrienne. "Oui, il est bien actuellement", confirme Rik Van Slycke, son directeur sportif. "Il est dans la forme dans laquelle il voulait être pour cette période. Pour ces courses. Sa cinquième place au contre-la-montre de Tirreno-Adriatico, à sept secondes seulement de Victor Campenaerts, est un signe qui ne trompe pas. Car un chrono, cela ne ment pas. Tu ne peux pas faire un contre-la-montre pareil avec une condition moyenne." Une place d’honneur conquise alors qu’il avait beaucoup travaillé sur l’épreuve italienne pour Julian Alaphilippe les jours précédant son chrono. "Vu tous mes efforts, je peux en être satisfait", avait déclaré Lampaert à l’issue de la Course des Deux Mers.
Dès la conquête du titre de champion de Belgique, remporté sur les pavés de Binche, l’an dernier, Yves Lampaert avait annoncé la couleur : il veut faire honneur à son maillot tricolore. "Il s’est mis pas mal de pression tout seul", continue Rik Van Slycke. "Il a voulu prendre la place de leader laissée libre par le départ de Niki Terpstra." Soit le lauréat, l’an passé, du Grand Prix de l’E3, une semaine avant son succès au Tour des Flandres, parti cette année chez Direct Energie. "Yves est effectivement monté dans la hiérarchie de l’équipe", ajoute encore Rik Van Slycke. "Et il a tout fait pour assumer. Il a passé un bon hiver et il a bien entamé la saison."
Sur les classiques, cette année, il a terminé cinquième de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, septième du Nieuwsblad et onzième des Strade Bianche.