L'Affaire Aderlass continue de plomber le Giro

Le manager de Bahrain-Merida, Milan Erzen, est désormais visé par une enquête de l'Union Cycliste Internationale.

L'Affaire Aderlass continue de plomber le Giro
©AFP

Le manager de Bahrain-Merida, Milan Erzen, est désormais visé par une enquête de l'Union Cycliste Internationale.

L’Affaire Aderlass continue de faire du bruit. Et de plomber le Giro. Après l'abandon forcé de Kristijan Koren suite à son implication suspectée dans cette affaire, après le départ, aussi, de l’ancien coureur Alessandro Petacchi de son poste de commentateur à la télévision italienne suite à l’apparition de son nom dans cette affaire, c’est désormais Milan Erzen, le manager de la formation Bahrain-Merida qui est visé. L'Union cycliste internationale a ouvert une enquête sur lui. Il est soupçonné d'avoir fait appel aux services du médecin allemand Mark Schmidt, figure centrale d'un réseau de dopage sanguin touchant plusieurs sports révélé par l'Opération Aderlass.

Milan Erzen a réagi à Cyclingnews. "Toutes ces insinuations sur mes liens avec ce réseau ne sont pas justes", a-t-il déclaré. Mais cela jette le trouble sur la formation Bahrain-Merida avec cette enquête sur son manager, qui intervient après la suspension à titre provisoire de Koren, mais aussi avec la mise à pied de son directeur sportif Borut Bozic, un ancien coureur qui est également cité dans cette affaire.

Ce contexte n’est pas idéal pour Vincenzo Nibali, le leader de la formation slovène (qu’il devrait quitter à la fin de la saison, lui qui est souvent annoncé chez Trek-Segafredo), qui vise la victoire finale sur le Tour d’Italie.

Rappelons que l’Affaire Aderlass ne concerne pas que des cyclistes. Cette affaire est apparue lors des Mondiaux de ski nordique, avec la vidéo du fondeur autrichien Max Hauke pris en flagrant délit en pleine transfusion sanguine. Cinq disciplines sportives sont concernées. Même si, comme souvent, c’est le vélo qui reste principalement cité.

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