Greg Van Avermaet: "Ma seule chance de gagner, c’est d’attaquer"
Troisième après avoir été l’un des grands animateurs de la course, le champion olympique ne nourrissait pas de regrets.
- Publié le 30-03-2019 à 07h47
- Mis à jour le 30-03-2019 à 13h54
Troisième après avoir été l’un des grands animateurs de la course, le champion olympique ne nourrissait pas de regrets. Deuxième du Circuit Het Nieuwsblad début mars, Greg Van Avermaet a conclu le même mois avec une troisième place sur le GP de l’E3. Deux podiums sur les deux classiques flandriennes où le champion olympique s’est aligné. "Mais sans jamais monter sur la plus haute marche" , lançait le Waeslandien dans un sourire jaune derrière la ligne d’Harelbeke.
Anonyme 42e la semaine dernière à l’arrivée de Milan-Sanremo, le leader de la formation CCC a fait taire ses détracteurs le jugeant à court de condition. "Je n’ai jamais douté de ma forme après la Primavera, je savais que j’étais prêt pour les grandes échéances qui arrivent", lançait-il ainsi. "J’ai juste commis une erreur de positionnement au pied du Poggio."
Fermement décidé à provoquer les événements plutôt qu’à les subir sur ce Grand Prix de l’E3, l’ancien numéro un mondial fut l’un des grands animateurs de la journée en secouant d’abord sérieusement le groupe des favoris dans le Paterberg avant d’opérer une sélection décisive dans le Tiegemberg.
"Ai-je été trop généreux dans mes efforts ?" questionnait le papa de la petite Fleur. "Je ne pense pas, car la seule et unique option pour espérer gagner était, pour moi, d’attaquer afin de tenter de s’expliquer ensuite entre hommes forts. Dans la finale, toutes les équipes ne possédaient plus qu’un coureur à l’avant… sauf les Deceuninck-Quick Step. Le fait d’avoir été le seul CCC dans cette phase de la course ne constitue donc pas un constat de faiblesse quant à notre effctif."
Le Waeslandien n’avait-il pas souhaité en début de saison pouvoir compter sur le soutien d’un équipier dans les 30 derniers kilomètres des classiques flandriennes. "Oui, c’est vrai et cette position serait certainement plus confortable mais je ne suis actuellement pas dans cette position de luxe. Il me faut donc faire avec, ce pourquoi j’ai par exemple pris la tête de notre groupe dans la longue descente qui amène au pied du Paterberg, que je voulais aborder dans les premières positions. Je sais que mes équipiers font le maximum pour m’épauler au mieux. Je ne nourris pas de réels regrets au soir de cette épreuve car je considère que j’ai livré la course qu’il fallait. J’ai pris mes responsabilités. La récompense sera peut être différente dans un peu plus d’une semaine sur le Ronde… (sourire)"