Florian Sénéchal veut un nouveau succès pour Deceuninck-Quick Step : “Nos victoires nous motivent à en avoir plus”
- Publié le 05-03-2019 à 07h00
- Mis à jour le 05-03-2019 à 09h17
6e à Kuurne, Florian Sénéchal espère mener Deceuninck-Quick Step vers un nouveau succès, ce mardi.
Considérée comme la meilleure équipe du monde la saison dernière, Deceuninck-Quick Step est partie sur les mêmes bases cette année. Et elle a une nouvelle fois impressionné ce week-end, avec la solidité de son effectif et avec son sens du collectif qui lui ont permis de gagner à la fois samedi et dimanche. Les troupes de Patrick Lefevere ont remporté le Nieuwsblad avec Zdenek Stybar et Kuurne-Bruxelles-Kuurne avec Bob Jungels.
Et elles ont également des vues sur le Samyn. L’épreuve d’ouverture de la saison en Wallonie s’est rapprochée d’un jour du week-end flandrien et a désormais des pavés à son menu. "Cela en fait une belle semi-classique", témoigne le Français Florian Sénéchal. Qui a un bon feeling sur la course organisée par Jean-Luc Vandenbroucke. Il s’y était classé troisième en 2016 et quatrième en 2017, à chaque fois sur la nouvelle version du parcours, avec les pavés. "Je l’aime bien", poursuit le Nordiste. "Elle me convient bien, c’est le style de parcours et de course que j’apprécie. J’ai d’ailleurs insisté auprès de la direction sportive pour pouvoir la disputer."
En l’absence des leaders habituels de Deceuninck-Quick Step, qui s’était imposée à Dour l’an passé avec Niki Terpstra (qui défendra son titre au sein de la formation Direct-Energie), Florian Sénéchal pourrait jouer sa carte, ce mardi. "Cela reste à déterminer en course, il faudra voir comment j’aurai récupéré du week-end d’ouverture en Belgique", précise celui qui y a été très actif. "J’étais très content de mes sensations. Malgré une chute samedi au Nieuwsblad, j’ai pu me classer sixième à Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Cela me motive beaucoup pour la suite. Nous sommes à nouveau dans une très bonne dynamique dans l’équipe. Nos deux succès au Nieuwsblad et à Kuurne sont une grande motivation. Cela nous motive à gagner encore. On ne veut pas se reposer sur nos lauriers. On sait qu’il y a encore des grandes classiques à aller gagner. Et on sait aussi que nous serons très attendus au tournant."
Sur les monuments. Mais sur toutes les autres épreuves. Dont le Samyn. "Nous ne devons pas baisser la garde et rester concentrés", poursuit Florian Sénéchal. "Mais nous savons rester pros. Des équipes vont vouloir que nous perdions. À nous d’être forts et malins. Mais, je le répète, nos succès nous motivent à en avoir plus."
Y compris pour le Samyn de ce mardi. "C’est une course moins contrôlée qu’une World Tour, mais elle reste dure", ajoute Florian Sénéchal, qui ne veut pas la sous-estimer. "Avec son parcours, qui demande beaucoup d’énergie et de concentration, mais aussi avec sa météo qui est souvent mauvaise. La moindre erreur peut se payer cash."
"Le patron sait nous mettre la pression"
Florian Sénéchal entame sa seconde saison chez Deceuninck-Quick Step. L’an passé, il a rapidement intégré le noyau des classiques. Et il en fait à nouveau partie. "Je me sens bien dans cette équipe", explique ce Français âgé de 25 ans, qui, chez les espoirs, avait évolué dans la continentale Etixx-IhNed, notamment avec Julian Alaphilippe, avant de passer chez les pros chez Cofidis, en 2014. "C’est une fierté de faire partie de cette formation. On n’a pas envie de la quitter, vu comment cela roule. Nous y sommes très bien encadrés et je pense que je peux bien y évoluer, franchir un nouveau cap avec ce groupe, et aller aussi chercher des victoires."
Jusqu’à présent, il collectionne les places d’honneur. "C’est une équipe très pro. Et le cadre y est très strict. Il n’y a pas de secret… On se tient à carreau. Patrick Lefevere - un super patron - sait nous mettre la pression !"