Evenepoel repart en chasse et peut s'offrir un record ce jeudi
- Publié le 27-09-2018 à 07h23
- Mis à jour le 27-09-2018 à 08h01
Il peut devenir le premier junior à réussir le doublé chrono-course en ligne. Quarante-huit heures après son sacre dans le chrono individuel, Remco Evenepoel s’attaque, ce jeudi, au deuxième volet de son doublé tyrolien. Cette fois, le Brabançon vient chercher l’or dans l’épreuve en ligne où il pourrait devenir le quatrième Belge couronné, après Ronny Van Holen (1977), Roger Six (1982) et Jasper Stuyven (2009).
Jamais encore, depuis 1994 et la création du chrono mondial dans la catégorie (la première course en ligne date de 1975), un junior n’a réussi à gagner les deux courses la même année.
À Bergen, il y a un an, Evenepoel, qui venait à peine de débuter le cyclisme quelques mois plus tôt (début avril), figurait déjà parmi les favoris, mais la course arc-en-ciel avait tourné au cauchemar pour l’ensemble de l’équipe belge prise dans huit chutes. "Tout peut se produire, bien sûr, mais sur ce qu’il a montré dans le chrono, si Remco est épargné par la malchance jusqu’à la première côte (elle survient peu avant la mi-course, au 60e km), je lui donne 99 % de chances de remporter le titre", affirme Henri Vandenabeele, un de ses cinq équipiers, entièrement dévoués à leur leader. "Sur la côte de Gnadenwald (2,6 km à 10,5 %) , il pourra faire la différence. Il est tout simplement incroyable."
Même si, contrairement aux autres catégories, les juniors n’ont que deux jours entre leurs épreuves, le Belge est confiant. "L’équipe forme cette année vraiment un bloc, nous sommes la plus forte équipe au monde, nous avons préparé ensemble ce rendez-vous, nous sommes un groupe d’amis", dit le coureur de Schepdaal. "Il faudra surtout faire attention dans la partie plate, entre les km 30 et 60. Ensuite, avec les trois grosses côtes, ce parcours devrait vraiment me convenir. Je récupère bien et je ne suis pas le seul à doubler. J’ai bien sûr des adversaires. Il y a toujours des Danois très forts aux Mondiaux, la même chose vaut pour les Italiens et les Français qui forment toujours des blocs solides. Le Tchèque Vakec, le Norvégien Waerenskjold."