Evenepoel marque les esprits au sein de son équipe: "Remco est impressionnant"
Le staff de Deceuninck-Quick Step reste marqué par l’apprentissage d’Evenepoel.
- Publié le 08-05-2019 à 06h57
- Mis à jour le 08-05-2019 à 08h11
Le staff de Deceuninck-Quick Step reste marqué par l’apprentissage d’Evenepoel. Le Tour de Romandie, c’est un très gros niveau au-dessus de celui du Tour de Turquie. Remco Evenepoel le savait avant de prendre le départ de l’épreuve suisse et il en a eu la confirmation. Quatrième du classement final en Turquie, il a cette fois dû se contenter de la 76e place, à près d’une demi-heure du Slovène Primoz Roglic, lauréat pour la seconde année d’affilée.
"Je n’ai pas eu beaucoup de chance sur cette course" , a commenté le jeune coureur belge. "Je suis tombé avant le prologue. J’ai été victime d’une autre chute lors de l’étape de vendredi. Et les jambes ne tournaient pas à 100 %." Mais il n’est malgré tout pas resté anonyme dans le peloton. Fidèle à son tempérament offensif, il a attaqué dans l’étape reine, samedi. Avant de réaliser un bon contre-la-montre final de près de 17 kilomètres, dimanche, se classant quinzième, à sept petites secondes, par exemple, de Geraint Thomas, le dernier vainqueur du Tour de France.
"Je suis assez satisfait de ma semaine" , poursuit le coureur de Deceuninck-Quick Step. "Le niveau était vraiment très élevé. Et cela a été un énorme apprentissage pour moi." Au sein du staff de l’équipe la plus victorieuse de la saison, on reste également très satisfait de l’apprentissage du grand talent belge. "Il est impressionnant" , a détaillé, à Sporza, Rik Van Slycke, son directeur sportif. "Pour moi, ce qu’il fait est impressionnant. Car n’oubliez pas qu’il vient des rangs des juniors et est directement en World Tour. Mais il a bien passé cette semaine au Tour de Romandie. Sans avoir de réussite. Avec ses chutes. Mais aussi avec une crevaison à un mauvais moment, quand les gros calibres ont mis en route. Il est quand même parvenu à rentrer. Cela veut dire beaucoup, à ce niveau, sur son potentiel ! Les gens pensent qu’il a le statut qu’il avait chez les juniors. Mais, pour avoir un tel statut chez les pros, cela prendra encore quelques années. Il est en phase d’apprentissage."
L’équipe lui offre aussi la possibilité de décider de ce qu’il veut faire en course. "On lui laisse le choix" , décrit encore Rik Van Slycke. "Samedi, il pouvait attaquer ou se préserver en vue du chrono de dimanche. Il a choisi d’attaquer. Et il a appris à quelle vitesse un peloton peut revenir dans une montée finale…" Il va désormais faire les Hammer Series et le Tour de Norvège (comme Bjorg Lambrecht, l’autre jeune talent belge qui a beaucoup fait parler de lui en ce début de saison) avant d’enchaîner avec le Tour de Belgique.