Dimitri Claeys pour une première belge
Le coureur de chez Cofidis s’est imposé en solitaire sur la DH Famenne Ardenne Classic.
- Publié le 07-10-2019 à 06h35
- Mis à jour le 07-10-2019 à 06h36
Le coureur de chez Cofidis s’est imposé en solitaire sur la DH Famenne Ardenne Classic. "Dommage que la saison se termine dans quelques jours déjà…" Le visage encore marqué par l’âpreté d’une course intense et les conditions météorologiques parfois difficiles, Dimitri Claeys ne semblait pas tout à fait mûr pour entamer la coupure hivernale qui se profile à l’horizon au moment de monter sur le podium de la DH Famenne Ardenne Classic.
Vainqueur en solitaire dimanche sur l’avenue de la Toison d’or, le coureur de chez Cofidis a décroché à Marche le premier succès de sa saison, devenant du même coup l’unique vainqueur belge au palmarès de l’épreuve (après Hofland en 2017 et Boivin en 2018).
"Cela faisait plusieurs semaines que je me sentais en excellente condition, mais cela tardait à se traduire en termes de résultats, avouait le Flandrien de 32 ans. Les doutes finissent alors forcément par envahir quelque peu vos pensées… Le staff m’a heureusement toujours manifesté sa confiance. Cela m’a aidé à ne pas me désunir à l’entraînement ou dans l’approche de mon métier. J’avais sans doute besoin d’un déclic comme ce succès pour effacer définitivement certaines interrogations et suis super-heureux de retrouver le goût de la victoire (NdlR : il n’avait plus gagné depuis mai 2018 et le classement final des 4 jours de Dunkerque). Cela tombe un peu tard dans la saison, mais j’espère encore en profiter sur Binche-Chimay-Binche mardi par exemple. Et puis cela m’aidera à traverser l’hiver avec un moral au zénith… (rires)"
Pour décrocher son cinquième bouquet chez les pros, Claeys a su se défaire de ses deux derniers compagnons d’échappée à 800 m de la ligne.
"J’ai attaqué fort dans la dernière ascension de la côte de Roy, à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée, avec Mertz, Roosen, Planckaert et Turgis. Au regard de la pointe de vitesse de ces deux derniers, je savais que ma seule et unique chance de l’emporter était de m’en défaire et d’éviter d’arriver au sprint avec eux. J’ai donc tenté ma chance en plusieurs occasions avant de m’isoler seul en tête pour aborder la dernière ligne droite. La course a été extrêmement difficile. Cela a roulé très fort durant la majeure partie de la journée et l’aiguille du réservoir de beaucoup de coureurs était dans le rouge en fin de course…"
La jauge du moral de Claeys, elle, a basculé dans le vert.