Contre le vent et maintenant contre la montre, Bernal progresse à toute vitesse

Après avoir résisté à trois étapes balayées par le vent, le grimpeur colombien a brillé dans le contre-la-montre de ce jeudi là où la plupart de ses compatriotes lâchent souvent de précieuses minutes. Une nouvelle preuve que le garçon apprend vite.

Contre le vent et maintenant contre la montre, Bernal progresse à toute vitesse
©AFP

Après avoir résisté à trois étapes balayées par le vent, le grimpeur colombien a brillé dans le contre-la-montre de ce jeudi là où la plupart de ses compatriotes lâchent souvent de précieuses minutes. Une nouvelle preuve que le garçon apprend vite.

1,74m pour 64 kilos : des mensurations qui ne prêtent pas à l'optimisme, en cyclisme, quand il vous est demandé de batailler deux étapes complètes sur des routes balayées par le vent avec des spécialistes qui ont l'habitude de disputer les classiques flamandes. Pourtant, apprendre les bordures est un passage obligé pour quelqu'un qui veut un jour ramener le maillot jaune à Paris. Ces dernières années, le Tour de France fut en effet le théâtre de belles bagarres lorsque le vent soufflait de côté et certains y ont abandonné leurs seules chances de rivaliser avec l'armada Sky.

Egan Bernal l'a bien compris et s'est comporté comme un véritable renard lors des étapes de dimanche et lundi. Celle de mardi était beaucoup plus calme, il aurait donc pu se laisser surprendre à trois kilomètres de l'arrivée par l'éventail qui s'est créé subitement mais il était bien là, dans la roue de Kwiatkowski. "Avec Michal et Luke (Rowe, NdlR) , c'est facile d'être devant. Toute la journée, ils m'ont dit 'à gauche, à droite, attention, on doit aller devant' " justifiait simplement le Colombien au soir de la deuxième étape. Pourtant, des coureurs bien plus expérimentés que lui et tout aussi bien entourés se sont laissés surprendre plus d'une fois, sur cette course au soleil ou ailleurs. Car c'est bien connu : même si le peloton tout entier sait que la bagarre va éclater après tel ou tel virage, il n'y a pas de place pour tout le monde aux avant-postes. Depuis qu'Egan Bernal est de la partie, il y en a une de moins pour les autres.

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