Comment Ackermann a fait oublier Kittel
Le coureur allemand est le sprinter le plus régulier de ce début de Giro.
- Publié le 15-05-2019 à 19h51
- Mis à jour le 16-05-2019 à 08h01
Le coureur allemand est le sprinter le plus régulier de ce début de Giro. Cette première semaine du Tour d’Italie est la plus facile des trois qui sont au programme de ce Giro. Mais cette semaine d’ouverture va laisser des traces dans les organismes. Car après la très longue étape de mardi et ses 235 kilomètres et avant celle de ce jeudi sur 238 bornes, à chaque fois sur un profil très vallonné, la journée de ce mercredi s’est déroulée du début à la fin sous une pluie intense. À tel point que les organisateurs avaient décidé de ne pas compter le temps des coureurs sur le circuit local, dont les rues étaient détrempées.
Après avoir perdu un de ses favoris en la personne de Tom Dumoulin, l’organisateur du Giro ne voulait pas prendre le risque de voir une nouvelle chute se produire dans le final. Un final qui s’est donc résumé à un nouveau sprint une fois que l’échappée du jour, menée par le Belge Louis Vervaeke, avait été reprise.
Un sprint remporté par Pascal Ackermann, le plus régulier depuis le début de ce Giro. En plus de sa victoire de ce mercredi, il s’était déjà imposé dimanche. Et il s’était classé troisième lundi et quatrième mardi. "J’ai pourtant eu très peur car j’ai dû donner un coup de frein à 250 mètres de la ligne d’arrivée", explique le jeune Allemand de 25 ans, qui dispute avec réussite son premier Grand Tour. "Mais heureusement pour moi, j’ai pu prendre la roue de Fernando Gaviria, qui a lancé dans la foulée le sprint et il a été une parfaite rampe de lancement pour moi. Cela n’a pas été évident de le remonter, mais je me sentais encore très puissant dans les derniers mètres. Pourtant, cette étape avait vraiment été rendue éprouvante à cause de toute cette pluie."
Qui a, par exemple, privé de jambes le champion d’Italie Elia Viviani, qui n’a pas été en mesure d’inquiéter le champion d’Allemagne dans la dernière ligne droite. Formé sur la piste dès la catégorie des juniors, Pascal Ackermann, dont le sourire est très communicatif, semble bien parti pour vite faire oublier son compatriote Marcel Kittel.