Christophe Prémont: "Le cyclisme devra poursuivre son processus de modernisation"
- Publié le 23-11-2018 à 20h30
- Mis à jour le 23-11-2018 à 20h36
Christophe Prémont explique comment il voit son boulot de directeur technique de la Fédération cycliste Wallonnie Bruxelles. Officiellement, ce n’est que le 1er janvier que Christophe Prémont prendra ses fonctions de directeur technique auprès de la Fédération cycliste Wallonie Bruxelles. Mais le Brabançon est déjà au boulot, avec la passion et l’expertise qu’on lui connaît.
"Ce poste est à la fois nouveau et non", explique l’ancien coureur professionnel wallon. "Il ressemble à ce qu’autrefois Pascal Duez, Christophe Brandt ou Cédric Collinet ont fait à la FCWB. Ces dernières années, ce sont Sébastien Fontaine et Jonathan Dewitte qui s’occupaient plus spécifiquement de l’encadrement des jeunes. Je vais reprendre cela en partie, mais je m’occuperai pour la route et la piste d’autres choses aussi. Comme le lien entre la fédération et l’ADEPS, avec la RLVB. Je suis en contact avec Frederik Broché (NdlR : le directeur technique national de la RLVB), on s’est encore vus dimanche passé. Il faut aussi être au contact des différents acteurs du cyclisme en Wallonie et à Bruxelles, notamment les clubs, afin que nous ayons un seul objectif commun, celui d’optimaliser l’entraînement et d’augmenter le niveau et les performances."
Longtemps à la traîne, le cyclisme a fini par sauter lui aussi dans le train de la modernité.
"Le cyclisme a évolué ces dernières années", dit encore Christophe Prémont. "Il lui faut désormais poursuivre son processus de modernisation et, à mon niveau, je veux apporter quelque chose en ce sens. C’est sûr que nous devons avoir une réflexion stratégique. Il faut développer plusieurs axes, comme l’accompagnement, l’entraînement, les conseils auprès des jeunes coureurs. Je vais m’occuper des stages d’avant-saison, mais aussi de certains plus ciblés, pendant l’année, pour le travail en côte et les contre-la-montre. "
Christophe Prémont sera aussi présent dans les épreuves où une équipe siglée FCWB sera présente.
"Pas comme directeur sportif", dit-il, "mais sur le terrain quand même."
Depuis sa retraite sportive, fin 2017, l’ancien coureur de Crélan-Euphony, Wallonie-Bruxelles et Vérandas Willems travaille au Centre d’aide à la performance sportive (CAPS) sur le campus de l’UCL, à Louvain-la-Neuve. Il va y rester et c’est d’ailleurs là que les coureurs francophones peuvent trouver des outils performants et une expertise scientifique pointue.
"J’aurais deux boulots, à mi-temps chacun", dit-il. "Au CAPS, je m’occupe spécifiquement de la formation des cadres et des tests à l’effort dans tous les sports, ce qui me permet aussi d’augmenter mon bagage, mes informations venant d’autres disciplines. Je me suis un peu détaché du cyclisme depuis dix-huit mois, mais j’ai l’avantage de connaître le milieu, j’ai un réseau que j’ai pu construire auparavant, comme coureur notamment."