Chris Froome sème le doute sur sa participation au Giro 2019

Chris Froome, vainqueur du dernier Tour d'Italie, a révélé mercredi lors de la présentation de la 102e édition à Milan qu'il n'était pas "certain à 100%" de participer à l'édition 2019 du Giro, qui s'élancera le 11 mai de Bologne pour se terminer le 2 juin à Vérone et la part belle au spectacle avec sept arrivées au sommet et trois contre-la-montre.

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Froome défendra-t-il son titre au Giro?
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Chris Froome, vainqueur du dernier Tour d'Italie, a révélé mercredi lors de la présentation de la 102e édition à Milan qu'il n'était pas "certain à 100%" de participer à l'édition 2019 du Giro, qui s'élancera le 11 mai de Bologne pour se terminer le 2 juin à Vérone et la part belle au spectacle avec sept arrivées au sommet et trois contre-la-montre.

"Je ne suis pas certain à 100% que je serai au Tour d'Italie 2019. Je prendrai ma décision en décembre", a affirmé Froome, seulement 3e de Tour de France 2018 mais sacré en 2017 sur la Grande Boucle et la Vuelta.

Le Tour d'Italie 2019 partira de Bologne le samedi 11 mai, avec un contre-la-montre individuel de 8,2 km, et se terminera trois semaines plus tard à Vérone par un 3e et dernier effort individuel de 15,6 km.

"Une telle entame est explosive et intéressante. Mais une chose est sûre, si je suis pas là, l'un de mes coéquipiers y sera pour essayer de gagner", a encore dit le tenant du titre.

9,8% de dénivélé

"Le maillot rose représente un grand honneur pour moi, il manquait à ma collection. C'était un maillot important dans l'histoire du cyclisme et j'en rêvais (de le revêtir) depuis mon enfance", a ajouté le Britannique, soulignant que "ce sera aussi une course importante pour notre équipe Sky qui fêtera son 10e anniversaire".

En particulier si la formation britannique décidait d'aligner les mêmes 'montagnards' que lors du dernier Tour de France qui a couronné l'un de ses leaders, Geraint Thomas.

Car, après un début de Giro réservé aux puncheurs et sprinters, la 102e édition, présentée à Milan, proposera des étapes de montagne extrêmement difficiles en deuxième et troisième semaines, avec en particulier la montée du Passo Gavia (2618 m d'altitude).

La 13e étape, partie de Pinerolo, proposera l'escalade du Colle del Nivolet pour se terminer au Lac Serru, à Ceresole Reale (188 km). Le lendemain, la 14e étape est, certes, bien plus courte (131 km) mais certainement plus difficile avec quatre cols dont le fameux Colle San Carlo, un lacet de 10,5 km avec un dénivelé moyen de 9,8%.

La 15e étape, le dimanche 26 mai, reprend le tracé final du Tour de Lombardie avec les cols de Ghisallo Colma di Sormano et Civiglio. Après 237 km depuis Ivrea, l'arrivée sera jugée à Côme pour ceux qui auront survécu à la haute montagne.

Pour les sprinters rescapés, il ne restera plus que deux dernières étapes de haute montagne à endurer avant le contre-la-montre final à Vérone.

"Une seconde partie brutale"

La 17e étape, 180 km entre Commezzadura et Anterselva/Antholz s'annonce difficile avec l'escalade du Passo del Mortirolo, à juste 27 km de la ligne, fixée à Anterselva, à l'ombre des Dolomites. Enfin, la 20e et avant-dernière étape conduira, sur 193 km, les rescapés de Feltre au Croce D'Aune-Monte Avena (1015 m d'altitude).

Au total, il y aura 58,5 km de contre-la-montre individuel, répartis sur trois étapes, dont la plus longue sera disputée lors de la 9e étape entre Riccione et San Marino (34,7 km).

Chris Froome a, cependant, estimé que l'édition 2019 était "une course équilibrée, entre les contre-la-montre et les énormes étapes de montagne".

"C'est une seconde partie brutale. Il y a aussi deux contre-la-montre plutôt difficiles lors de la première semaine qui me plaisent bien", a conclu le coureur britannique âgé de 33 ans.

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