DH Challenge Philippe Gilbert: la saison débute pour Julien Kaise
Objectif cyclo-cross pour le coureur Dragopaint-Naturablue
- Publié le 29-08-2018 à 13h23
- Mis à jour le 03-09-2018 à 12h50
Objectif cyclo-cross pour le coureur Dragopaint-Naturablue
Jusqu’à présent, Julien Kaise effectuait quelques cyclo-cross l’hiver, histoire de parfaire sa condition. Puis, voici deux ans, il a commencé à apprécier la discipline et, l’hiver dernier, il a démontré qu’il avait quelques facultés intéressantes. De quoi pousser le gaillard à s’investir dans cette discipline peu populaire en Wallonie. "Cet hiver, j’aurai en effet des ambitions, c’est pour cela que j’ai travaillé toute l’année en vue de me préparer plus spécifiquement. Pas de route, mais plutôt beaucoup de course à pied, à raison de deux ou trois séances par semaine depuis deux mois et aussi, un travail sur l’explosivité. À côté de cela, j’ai aussi disputé plusieurs épreuves en VTT, et là, je débuterai ma saison ce samedi à Steenhuffel."
Quelles seront les ambitions du coureur Dragopaint-Naturablue? "L’an dernier, j’ai terminé en Top 25 sur les quelques courses pros effectuées comme Gavere ou le Koppenberg. J’ai aussi ramené deux podiums en cross B. Je vise à présent le Top 20, voire mieux avec les pros et puis, forcément, une ou l’autre victoire en cross B. Mais pour le mois de septembre, cela dépendra forcément des tirages au sort qui déterminent le placement sur la grille de départ. Si le tirage est favorable, je pense pouvoir m’illustrer."
Une longue saison d’hiver attend donc Julien. "En octobre, quelques belles épreuves sont cochées dans mon agenda, comme Alsemberg ou Zaventem, qui sont en plus pas trop loin. Le championnat de Belgique pourrait aussi être un rendez-vous intéressant avec, pourquoi pas, un podium sur cette course…"
Mais pour ce faire, Julien sait qu’il devra compter sur le soutien de ses proches. "Le cyclo-cross, ce n’est pas seulement moi qui pousse sur les pédales, mais bien sûr tout un accompagnement extérieur pour les assistances et surtout, du matériel en suffisance… On dépend donc des autres également."
Mais la réalité du terrain lui rappellera que ses mollets seront mis à contribution. "J’espère que l’hiver sera le plus sec possible car si le terrain est boueux, les coureurs professionnels sont nettement plus forts et la différence est plus flagrante que si on roule sur du sec où, là, je sais que je peux encore tirer mon épingle du jeu."