Boonen: "Je suis inquiet"
Impliqué dans la chute collective de La Houppe, Tom Boonen souffre au niveau du pouce et du poignet.
- Publié le 28-03-2014 à 21h52
- Mis à jour le 29-03-2014 à 17h42
Impliqué dans la chute collective de La Houppe, Tom Boonen souffre au niveau du pouce et du poignet Décidément, rien ne va ces derniers temps pour Tom Boonen. Hier, à Harelbeke, c’est en grimaçant qu’il a franchi la ligne d’arrivée, en onzième position, avant de se réfugier dans le bus des Omega Pharma-Quick Step. Pour y soigner ses blessures. Le Belge souffre au niveau de la main droite. Au pouce et au scaphoïde.
"J’ai été victime de la grande chute du début de course, au niveau de La Houppe", expliquait-il après s’être douché et avoir pris soin de placer de la glace sur sa main, pour éviter qu’elle ne gonfle trop. "On était pourtant à l’avant du peloton, aux environs de la vingtième position. On n’a rien pu faire, on s’est retrouvé à cinq de l’équipe dans cette chute. Seuls Stijn Vandenbergh, Iljo Keisse et Martin Velits ont pu passer. Après, j’ai dû faire une très longue poursuite pour revenir. Cela a bien pris une heure. Jusqu’après le Taaienberg. C’était très dur, cela a été un énorme effort."
Tout en souffrant de ses blessures. "J’avais des larmes aux yeux, à cause de la douleur", poursuit Tom Boonen. "Cela a vraiment été une journée misère… Surtout que remonter sur toutes ces petites routes, ce n’est pas évident. C’était parfois un peu dangereux, notamment avec tous les coureurs qui étaient victimes d’ennuis mécaniques. J’ai perdu des forces dans cette longue poursuite, surtout que les Trek et IAM roulaient fort en tête, comme il y avait de nombreux favoris piégés."
Raison pour laquelle il n’a pas pu répondre au démarrage de Thomas dans le Vieux Quaremont, où le bon coup est parti. "Je n’étais pourtant pas trop mal sur le vélo, cela allait relativement bien, mais après la chute, ce n’était plus la même chose", continue Boonen. "J’avais mal, surtout sur les pavés. J’ai prévenu Terpstra et à Vandenbergh de mon état, pour qu’ils soient attentifs."
Quelles sont les conséquences de sa chute ? Le Tour des Flandres et Paris-Roubaix sont-ils en danger ? "Je ne sais pas", répond-il. "Je ne désespère pas. Mais je suis quand même inquiet. Être blessé au niveau d’une main, avant des courses avec des pavés, ce n’est jamais idéal… Bon, on peut encore courir. J’ai d’ailleurs terminé ce Grand Prix de l’E3, qui était un peu bizarre, car vraiment très nerveux. On avait l’impression que cela sprintait avant les monts et qu’il ne se passait ensuite rien dans la montée… Peut-être y avait-il trop de côtes. Tout le monde attendait l’enchaînement du Paterberg et du Vieux Quaremont. Concernant ma blessure, on va voir comment la nuit va se passer."
Il ne comptait pas se rendre à l’hôpital pour vérifier que rien n’est cassé au niveau du pouce et de la main. "On va attendre", termine celui qui doit disputer Gand-Wevelgem, dimanche. "Concernant mon niveau, je répète que cela allait. J’étais mieux que mercredi. Mais je viens vraiment de vivre une semaine très dure."
Une nouvelle évaluation de l’état de sa main sera effectuée ce samedi, si nécessaire.