Benoot espère mieux au Dauphiné: "Je suis confiant pour les prochains jours"
Désormais 8e du général, mené par Moscon, Tiesj Benoot espère mieux encore.
- Publié le 07-06-2018 à 21h25
- Mis à jour le 07-06-2018 à 21h26
Désormais 8e du général, mené par Moscon, Tiesj Benoot espère mieux encore. Même si Tiesj Benoot a d’ores et déjà annoncé qu’au Tour de France il visera spécialement un succès d’étape plutôt qu’un classement final ("Qui se souvient de mon résultat de l’an dernier ?", dit le Gantois, 20e à Paris), sur cette 70e édition du Critérium du Dauphiné, le coureur de Lotto-Soudal va s’accrocher jusqu’au bout.
Douzième du Dauphiné il y a un an, Tiesj Benoot sait qu’il peut cette fois finir parmi les dix, voire les cinq premiers, alors que les trois arrivées au sommet qui restent au programme limitent sans doute sa perspective de succès d’étape.
"Je peux suivre les meilleurs mais quand sur la fin, ils ont accéléré, j’ai dû laisser filer", dit Benoot, 10e de l’étape à 8 secondes de Julian Alaphilippe et désormais 8e du général à 1:13 du nouveau maillot jaune Gianni Moscon, son équipier Michal Kwiatkoswki ayant lâché du lest dans les derniers hectomètres. La première des quatre étapes de montagne du Dauphiné a servi de rodage pour les uns et les autres de retour, pour la plupart, de stage préparatoire en altitude. Benoot lui-même a passé trois semaines dans la Sierra Nevada.
Entre tous les favoris, ce fut surtout un long round d’observation à très haut rythme. Les passes d’armes furent rares.
"Je pense que tout le monde était un peu sur la réserve avec ce qui nous attend encore d’ici dimanche soir", expliquait le vainqueur des Strade Bianche. "Et puis il y avait le tempo des Sky, quand on voit que Cataldo a fini par être repris malgré son avance. L’étape d’aujourd’hui n’était pas si difficile sur le papier, même si l’on a roulé près de cent kilomètres dans les deux premières heures. Demain, la dernière ascension sera plus dure que celle-ci, ça va provoquer d’autres écarts. Et puis les deux derniers jours sont bien plus durs."
Le Belge est un spectateur attentif du combat des chefs qu’il suit aux premières loges.
"Je pense que chez Sky, ce sera pour Thomas, qui est en position favorable", dit-il. "Mais Bardet me donne une grande impression. Moi-même, je ne m’attendais pas à être si bien, mais les premières montées ne peuvent pas tout dire. Dans le mont Noir, on était encore soixante, si j’avais été lâché là… C’est vrai, je me sentais très bien et oui, je suis confiant pour les prochains jours. Sur la fin, j’ai monté à mon rythme, c’est une ascension qui m’allait. J’avais fini 8e déjà en 2015 à Villard-de-Lans. Il pleuvait et faisait plus froid à l’époque. Je suis bien dans la région !"