Après Tirreno, place au plat de résistance pour Roglic: "Et maintenant, le Giro !"

Primoz Roglic, le métronome, titrions-nous la semaine passée, pour évoquer le coureur slovène. Qui a une nouvelle fois confirmé en remportant le classement final de Tirreno-Adriatico. De justesse, certes, mais c’est lui qui est reparti avec le fameux trophée du vainqueur de l'épreuve italienne. Ajoutant un riche succès à sa collection et, surtout, à son impressionnante série de victoires sur les courses par étapes.

C’est simple, cela fait un an qu’il s’impose sur toutes les courses par étapes auxquelles il participe ! Depuis ce même Tirreno-Adriatico, où il avait remporté l’an passé l’étape de Trevi. Le début d’une impressionnante série de victoire sur les épreuves par étapes, car il a ensuite gagné le chrono et le classement final du Tour du Pays Basque, le classement final du Tour de Romandie, deux étapes et le classement général de celui de Slovénie, une étape du Tour de France et il avait participé à la victoire au chrono par équipe de sa formation au Tour de Grande-Bretagne.

Il est parti sur les mêmes bases cette année, puisqu’il a remporté une étape et le classement final (ainsi que le chrono par équipe) du Tour des émirats arabes unis, sa première course de la saison. Et le classement final de Tirreno-Adriatico, une seconde devant Adam Yates.

"Cette épreuve était le grand objectif de ma première partie de saison et je suis très heureux d’être parvenu à la remporter", commente le coureur de la formation Jumbo-Visma. "J’ai su tirer profit à 100% de mon corps. J’étais assez confiant, mais je ne savais pas à quelle vitesse Adam Yates parviendrait à rouler ce chrono. Cela a été juste, mais cela a été suffisant. Parfois, il faut aussi un peu de réussite. C’est une grande victoire pour moi."

Sa prochaine apparition en course est prévue sur le Tour de Romandie, qu’il avait remporté l’an passé. Avant de mettre le cap sur le Tour d’Italie. Dont il a fait un objectif.

Pour l’instant, il n’a pas encore une énorme expérience des Grands Tours, puisqu’il n’en a disputé que trois. Une fois le Giro et deux fois le Tour de France. Mais il a déjà montré qu’il est aussi performant sur trois semaines, car il a remporté une étape sur les trois Grands Tours auxquels il a participé. Avec un signe qui ne trompe pas : c’est à chaque fois en dernière semaine qu’il s’est imposé. Et personne n’a oublié sa quatrième place au classement final au Tour de France, l’an passé.

"Je sais que le Giro sera plus difficile encore à gagner que Tirreno, avec plus de montagne très dure, mais j’ai pris confiance, et, à nouveau, comme au Tour des Emirats arabes unis, j’ai été parfaitement soutenu par mon équipe Jumbo-Visma, ce qui me donne aussi une énorme confiance", termine-t-il.