Alaphilippe: "Les compteurs à zéro"
Le Français n’est pas rassasié par son incroyable début de saison.
- Publié le 19-04-2019 à 20h55
- Mis à jour le 20-04-2019 à 08h22
Le Français n’est pas rassasié par son incroyable début de saison.
Malgré son impressionnante deuxième place, mercredi dernier, lors de la Flèche brabançonne, Julian Alaphilippe arrive un peu dans le flou au départ de l’Amstel Gold Race. "Je sais que je suis capable de le faire, notamment après la campagne italienne qui était vraiment un gros objectif pour moi. Mais je n’arrive pas trop à évaluer si je suis dans le même état de forme qu’en mars. Je repars pour de nouveaux objectifs avec les Ardennaises, les compteurs sont remis à zéro", a assuré le puncheur français lors de la conférence de presse préalable à la classique néerlandaise.
Trois fois dans le top 10 en quatre participations, Julian Alaphilippe n’arrive pas en terre inconnue aux Pays-Bas. "J’ai toujours été devant sur cette course, hormis lors de ma première participation. Je sais ce qu’il faut faire pour être devant, je sais ce que cette course demande. Et au final, c’est le plus fort qui gagnera car je me souviens que l’année dernière, quand Valgren est parti, j’étais incapable d’y aller."
L’aspect un peu incontrôlable de l’Amstel Gold Race n’est pas pour déplaire à Julian Alaphilippe et son tempérament fougueux. "C’est une course qui me plaît car elle demande beaucoup physiquement et psychologiquement. Ça tourne tout le temps. Droite, gauche, montées, descentes dans des petites routes. Il faut être très attentif avec les trottoirs et les îlots directionnels. Il faut être concentré et se forcer à rester tout le temps devant", a ainsi expliqué le coureur Deceuninck - Quick-Step.
Et dans une course aussi exigeante, Julian Alaphilippe sait qu’il va devoir compter sur la condition qui lui a permis d’être le coureur le plus prolifique du début de saison avec déjà huit victoires au compteur depuis le 1er janvier. Même si le Français ne se met pas trop de pression, laissant le rôle de favori à Mathieu Van der Poel, son bourreau de la Flèche brabançonne. "J’arrive dans la même configuration que les années précédentes. J’ai bien travaillé notamment avec la Flèche brabançonne en guise de reprise. Mais l’Amstel Gold Race, ce sera du bonus. Si je suis devant tant mieux, autrement cette course me servira pour celles qui arrivent juste derrière", a indiqué Julian Alaphilippe. Le puncheur de Deceuninck - Quick-Step aura en effet encore deux occasions après l’Amstel Gold Race pour améliorer encore son incroyable printemps.
"Roubaix, une belle émotion"
Julian Alaphilippe contribue très largement au début de saison canon de la formation Deceuninck - Quick-Step. Mais, dimanche dernier, c’est devant sa télévision qu’il a assisté au triomphe de Philippe Gilbert sur Paris-Roubaix. "Dès que je peux, je regarde les copains et ça fait toujours plaisir de voir ses équipiers gagner. Philippe était là où il voulait être donc c’était un grand moment de vélo. Une très belle émotion", a confié Julian Alaphilippe.
Un succès qui fait d’autant plus plaisir au Français qu’il s’est retrouvé dans la manière dont Philippe Gilbert a triomphé à Roubaix. "Nous avons tous les deux un état d’esprit d’attaquant", a rappelé Julian Alaphilippe.