Tout est à refaire pour les Cats!
En panne d’énergie, dominées au rebond, les Cats ont laissé passer leur chance (Belgique 61 - 69 Biélorussie).
- Publié le 29-06-2019 à 07h32
- Mis à jour le 29-06-2019 à 10h46
En panne d’énergie, dominées au rebond, les Cats ont laissé passer leur chance (Belgique 61 69 Biélorussie). Ce n’est pas pour rien que les observateurs avaient surnommé la poule D le groupe de la mort en raison des forces en présence toutes à peu près du même niveau. Sans doute un peu trop sûres d’elles après le superbe succès engrangé la veille contre la grande Russie, les Belgian Cats ont été rattrapées par la patrouille face à une équipe de Biélorussie qui, vaincue de peu la veille par la Serbie, jouait déjà quasiment sa survie.
C’est donc remontées comme des pendules que les Slaves abordaient cette rencontre dans laquelle les Cats avaient d’emblée quelques difficultés à rentrer (12-19 après 8 minutes).
"On était trop cool ce soir et quand on est trop cool, le danger c’est de devenir arrogant et de se faire surprendre. Cette défaite, c’est une bonne piqûre de rappel, ça va nous remettre les pieds sur terre", cherchait à positiver le coach Mestdagh avant d’en revenir à l’analyse technique : "Nous avons eu plusieurs problèmes. Avec 61 pts encaissés, la défense était plutôt correcte, par contre nous abandonnons 16 rebonds offensifs qui leur permettent 23 pts sur des secondes chances et ça c’est inacceptable à ce niveau."
L’autre souci c’est que Emma Meesseman, 23 pts en dépit de constantes prises à deux voire à trois, n’a pas eu beaucoup de support mis à part Kim Mestdagh (5/8 au-delà des 6m75).
"Si l’on retire les 3 pts de Kim, on en est à 2/17. Beaucoup trop peu pour pouvoir revendiquer quelque chose face à une équipe qui, de son côté, rentrait tout ce qu’elle voulait."
Juste avant l’issue du premier quart les Cats comblaient pourtant le premier écart si vite concédé. Dans la foulée elles prenaient 8 longueurs d’avance (36-28) à l’approche du repos. Une avance qu’elles galvaudaient pourtant en permettant aux Biélorusses de recoller à 37-35. Bousculées, maladroites (elles ne marquaient plus que 24 unités après le repos) les Cats apparaissaient ensuite de plus en plus empruntées face à la folle énergie déployée par un adversaire sentant l’exploit à portée.
Disparue la poésie en mouvement, le ballon ne bougeait plus et le coach Mestdagh recherchait désespérément un cinq qui tienne le choc. Sans succès ! Si la marque était encore serrée à l’issue du 3e quart (52-53), les Belges pliaient pour de bon dans les trois minutes suivantes. Il ne leur restait plus qu’à limiter au maximum leur passif.