Tony Van den Bosch, coach atomisé par le Spirou: "J’ai été un des seuls à transpirer !"
Atomisé par le Spirou, Van den Bosch attend une réaction des Alostois.
- Publié le 15-04-2019 à 15h59
- Mis à jour le 15-04-2019 à 16h00
Atomisé par le Spirou, Van den Bosch attend une réaction des Alostois. Samedi soir, il n’y a pas eu photo : les Carolos étaient largement supérieurs aux Okapis qui ont pris l’eau dès les premières minutes de la rencontre. "C’était un match à sens unique", résume Niksa Bavcevic, l’entraîneur du Spirou.
Et on peut difficilement dire le contraire puisque le marquoir affichait 6-23 après 7 minutes pour une addition finale de 42 points (61-103 !). "En première mi-temps, mon banc n’a pas bien réagi et on a commis trop de pertes de balle. Par contre, ensuite, on a mis plus de pression et d’agressivité tout en prouvant qu’on était capable de jouer collectivement en distillant 23 passes décisives sur la rencontre. Mentalement, je pense qu’Alost est dans une très mauvaise situation et que c’est un travail compliqué pour les faire remonter."
En attendant, Niksa Bavcevic a eu l’occasion de faire tourner son effectif avant le match retour de ce lundi soir face à Alost mais surtout avant la double confrontation contre Anvers le week-end prochain, véritable test pour les Carolos. "Sans manquer de respect à Alost, j’ai pu calculer le temps de jeu de mes joueurs en vue des prochaines échéances. C’est un petit luxe pour moi et encore heureux que le format de la compétition change l’année prochaine car ce n’est pas possible de faire une demi-saison en six mois et l’autre demie en deux mois !"
Côté alostois, Tony Van den Bosch espérait certainement une meilleure entrée en matière pour sa première à la tête de l’équipe après l’éviction de Jean-Marc Jaumin il y a quelques jours. "Charleroi a mis énormément de pression et après trois minutes, les joueurs avaient déjà la tête baissée", déplore le mentor des Okapis. "Mentalement, les joueurs ne sont pas encore prêts pour jouer mon jeu."
Sans aucun doute, il attend au moins une réaction d’orgueil de ses joueurs ce lundi au Dôme. "On n’a rien montré samedi soir et j’ai peut-être été l’un des seuls à transpirer de notre côté. Pour nous, c’est un gros challenge car il faut tout effacer pour mieux repartir. De toute manière, on n’a rien à perdre", conclut Tony Van den Bosch.