Sam et Jana, à Valence pour l’amour et le basket !
À l’issue du Mondial, la Belgian Cat Jana Raman filera à Valence rejoindre son compagnon Sam Van Rossom, le Belgian Lion
- Publié le 06-09-2018 à 12h51
- Mis à jour le 06-09-2018 à 12h54
À l’issue du Mondial, la Belgian Cat Jana Raman filera à Valence rejoindre son compagnon Sam Van Rossom, le Belgian Lion Après cinq années déjà passées au sein du club prestigieux de Valence, avec qui il a remporté le titre de champion d’Espagne en 2017, Sam Van Rossom a évidemment acquis une place particulière dans le cœur des "Valencianos". Un amour que le meneur gantois leur rend bien.
"Valence sera pour toujours dans mon cœur. Pour le basket bien sûr mais aussi pour cette ville tellement attachante dans laquelle il fait bon vivre. Le mode de vie espagnol est génial, c’est zéro stress ! En fait, je crois qu’il n’y a pas de meilleur endroit pour vivre de sa passion de basketteur pro", sourit Sam Van Rossom, rencontré à l’occasion de la venue des Belgian Cats, en préparation pour le Mondial, au récent tournoi de Valence.
Rien d’étonnant donc à croiser Van Rossom dans l’entourage immédiat des Cats puisque depuis quatre ans maintenant, il file le parfait amour avec l’une d’entre elles et non des moindress : Jana Raman. Une relation qui va prendre une tournure encore plus sérieuse puisque, dès après le Mondial de Tenerife, la joueuse internationale viendra partager avec Sam sa vie de pro de la balle orange (NdlR : elle évoluera dans le club de Claret Valencia).
Fini donc les aller-retours récurrents entre l’Espagne et la Belgique, place à une vraie vie de couple. Un grand changement ? "Pour Sam sans doute", rigole Jana, elle aussi Gantoise d’origine. "Cela fait dix ans qu’il vit seul à l’étranger, il doit donc avoir ses petites habitudes ! Plus sérieusement, c’est une évolution logique, on vit chaque été ensemble pendant plusieurs mois et tout baigne. En fait, il y a près de deux ans que la décision était prise de faire le grand saut - avant, on n’était pas encore prêts - mais la blessure de Sam en 2017 avait tout chamboulé, rendant incertaine la prolongation de son contrat. Aussi à l’automne dernier, j’ai rempilé pour un an à Willebroek. J’avais des offres de Braine et de Namur mais je voulais pouvoir partir facilement pour rejoindre Sam à l’issue de la saison."
Entre-temps, Sam a resigné pour deux ans et donc la situation est stable.
Un passage en Espagne qui pourrait s’apparenter à un recul au niveau sportif puisque Jana Raman évoluera en D2. "Sans doute, mais ce n’est plus le plus important. J’y aurai un rôle de leader et puis j’espère bien démontrer rapidement que j’ai ma place dans le club de D1 local. En fait mon passage à ce niveau était presque arrangé mais l’équipe devait compter cinq joueuses espagnoles au moins et leurs meilleures joueuses évoluent sur mon poste. Au dernier moment, cela ne s’est donc pas fait."
Une motivation supplémentaire sans doute pour sortir de grosses prestations. "Bien sûr, Sam et moi on est les mêmes pour cela : très cool dans la vie mais hargneux sur un terrain !" Ces deux-là sont décidément faits pour s’entendre…
Les bons plans de Sam
L’international belge est tombé amoureux de sa ville d’adoption
Valence est une ville superbe ! Nichée au bord de la Méditerranée à hauteur des Baléares, elle vaut vraiment le coup d’être visitée. Il s’en dégage une vraie douceur de vivre entre la vieille ville, ses places et ses monuments et le quartier plus moderne où vivent Sam et désormais Jana, à proximité de l’Opéra, de l’Agora ainsi que de la Cité des Arts et des Sciences, tous chefs-d’œuvre architecturaux signés Santiago Calatrava.
Après 6 années passées dans l’une des plus belles villes d’Europe, Sam Van Rossom nous livre ses coups de cœur ainsi que ses bons plans.
"Au niveau visites touristiques, il ne faut pas rater la vieille ville. Avec ses petites rues et ses terrasses, elle dégage beaucoup de charme, surtout en soirée. C’est très agréable d’y flâner et de boire un verre entre amis. Les plages sont immenses et très attractives et puis bien sûr pour les amoureux d’architecture, toute la zone de la Cité des Arts et de la Science. Les meilleurs moments pour visiter Valence c’est en octobre-novembre puis au printemps dès février jusqu’au mois de mai. Après, il fait vraiment chaud."
Une autre période chaude mais dans un sens plus festif, c’est au moment de "Fallas", une semaine de fêtes et de réjouissances complètement déjantées (du 15 au 19/3 en 2019). "C’est indescriptible, il faut le vivre, on voit des trucs dingues, c’est le meilleur moment de l’année", rigole Sam Van Rossom. Avant de nous livrer ses bons plans, ses petites adresses valencianas : "le restaurant ‘Tapearte’ pour une bonne paella. C’est dans notre quartier, un rendez-vous pour tous les joueurs. C’est ouvert tard et on y est toujours bien reçu. Un autre chouette endroit c’est la ‘Mas Monita’, un restaurant sur la plage de Patacona. Enfin, un resto que j’aime beaucoup c’est ‘Canalla Bistro’, le second établissement d’un chef étoilé. Un concept un peu particulier avec des plats que l’on partage, un peu comme la paella".
On comprend mieux pourquoi Sam Van Rossom, qui parle parfaitement espagnol et est devenu un personnage très populaire à Valence, souhaite y conserver un pied-à-terre une fois sa carrière terminée.