Playoffs: malgré le rush de Mobley en prolongations, le Spirou prend la porte dès le 1er tour

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Après Carrington vendredi, c’était au tour de Mukubu (32 points) d’être le bourreau des Carolos lors de la deuxième manche

Finalement, il n’y a pas eu d’exploit pour les Carolos qui quittent les playoffs par la toute petite porte, battus après prolongation dans le Limbourg (103-101). Une cruelle désillusion pour les Sambriens, un peu à l’image de leur saison. Pourtant, les Carolos ont eu plusieurs occasions pour tuer la rencontre, notamment à la fin du temps réglementaire avec une dernière possession à 83 partout. Mais ni Beane (excellent), ni Libert ne parvenaient à trouver le chemin des filets. En prolongation, Mobley, complètement absent jusque-là, prenait feu et plantait 16 unités en cinq minutes. Trop court cependant pour rivaliser avec un Wen Mukubu (32 points) des grands soirs qui faisait taire les supporters carolos et plongeait le Spirou à nouveau dans la crise avec une élimination au premier tour des playoffs ! "C’est très dur mais pour moi, la clé de cette série, c’est Mukubu, avoue Pascal Angillis. Malheureusement pour nous, Ford était absent et on avait un déficit de vitesse à ce poste."

Et l’ancien Carolorégien s’est engouffré dans la brèche lors des deux manches.

S’il ne contestait pas la victoire de Limburg, le coach carolo était tout de même remonté contre l’arbitrage. "Vendredi, on nous siffle une faute intentionnelle en fin de match alors que l’arbitre ne sait rien voir ! Il ne voit que le dos d’Hervelle. Aujourd’hui (lire hier) , il y a une faute claire sur Beane à 3 secondes de la fin et on ne siffle pas. Ce n’est pas normal; c’est même scandaleux. Je n’ai pas l’habitude de me plaindre de l’arbitrage mais là, c’est un scandale. J’ai l’impression qu’il faut hurler sur les arbitres pour avoir des bons coups de sifflets !"

Au final, c’est de nouveau une saison complètement ratée pour les Carolos qui loupent tous leurs objectifs : coupe de Belgique, championnat et coupe d’Europe ! Et il n’y a qu’un pas à franchir pour se demander à quoi ressemblera le Spirou de demain.

Avec ou sans Pascal Angillis ? "Cela m’intéresse de rester coach mais ce n’est pas moi qui décide. J’ai signé à Charleroi et je leur fais preuve de loyauté, confirme-t-il. Si je dois être adjoint, je le ferai à fond. Je ne contrôle pas tout."

Malheureusement pour lui, en un mois, il n’a pas su faire de miracles après les évictions successives de Brian Lynch et de Niksa Bavcevic. Et si au final, la plus grosse erreur du Spirou, ce n’était pas d’avoir viré Brian Lynch ?