Pas besoin de motiver les Belgian Cats !
- Publié le 28-09-2018 à 07h37
- Mis à jour le 28-09-2018 à 09h59
À quelques heures d’affronter la France en quarts, les Cats sont gonflées à bloc ! C’est la loi du genre sur un grand tournoi : à peine en a-t-on fini avec une rencontre - fusse-t-elle assortie d’un authentique exploit - qu’il convient presqu’immédiatement de se refocaliser sur l’objectif suivant.
"Heureusement, le jour de repos supplémentaire qui allait de pair avec la qualification directe en quarts nous a fait beaucoup de bien", déclaraient en cœur Kim Mestdagh et Julie Allemand lors d’un point presse ce jeudi. "Nous avons pu déconnecter une journée complète sans ballon. On en profité pour filer toutes ensembles s’éclater dans un parc aquatique."
Dès ce jeudi cependant, c’était le retour à la réalité pour préparer le quart de finale face à la France. Un succès dans ce match à élimination directe ouvrirait la porte à une demi-finale historique face aux USA qu’on n’imagine pas un instant être accrochés par le Nigeria. "C’est le Graal pour tout le groupe. Jouer les Américaines, c’est un rêve", sourit le coach Mestdagh qui estime les chances à 50/50 dans ce duel avec les Bleues. Ann Wauters n’est pas en reste : "Je pense que ce sera assez équilibré. Nous avons moins de pression qu’elles car notre tournoi est déjà réussi. On n’a rien à perdre et tout à gagner même si les Françaises sont physiquement plus costaudes. De notre côté, ce jour de récupération en plus peut jouer en notre faveur."
La France vise clairement les demis et, après des années de domination en Europe, ce serait une vraie déception pour les tricolores de ne pas y parvenir même si on assiste chez elles à un passage de témoin entre deux générations après la retraite de la taulière Céline Dumerc.
C’est sans doute également l’une des raisons pour lesquelles les Cats ont un vrai coup à jouer ce vendredi car Valérie Garnier, la coach française, le reconnait aisément : "Ce nouveau groupe est jeune et manque encore d’expérience et de vécu au plus haut niveau. D’où de grosses fautes de concentration et une irrégularité récurrentes à l’intérieur même des matches."
Le mot de la fin, c’est à Julie Allemand qu’il revient : "On est assez semblables comme équipes. Histoire d’être en confiance, l’important ce sera que nos shoots tombent d’entrée et non l’inverse. En tout cas, je suis motivée à 100 % car je n’ai pas envie de me faire charrier toute une saison à Lyon !"