Mons n’y arrive pas face au Top 4, le Brussels n'en fait qu'à sa tête
Charleroi Pourtant privé de Katic, Hunt, Hervelle et Marnegrave, blessés, le Spirou a trouvé les ressources pour s’imposer chez les Renards.
- Publié le 18-02-2019 à 06h52
- Mis à jour le 18-02-2019 à 06h53
Charleroi Pourtant privé de Katic, Hunt, Hervelle et Marnegrave, blessés, le Spirou a trouvé les ressources pour s’imposer chez les Renards. Sept matchs face au top 4 (Brussels, Ostende, Anvers et Charleroi) et autant de défaites : le moins que l’on puisse dire, c’est que les Montois ont du mal face au gratin du championnat. "Les journalistes en parlent beaucoup, mais c’est peut-être devenu aussi une fixation pour nous" , déplore Daniel Goethals, l’entraîneur des Renards.
Pourtant, samedi soir, le BMH avait tout en main pour s’imposer face à cette équipe du Spirou décimée (Hunt, Katic, Marnegrave et Hervelle blessés), malgré une première mi-temps complètement loupée où les locaux ont oublié de jouer en défense. "On encaisse plus de 20 points dans trois quarts-temps et, comme par hasard, celui où l’on en encaisse moins (17 dans le troisième), on fait la différence." Pas suffisant cependant pour venir à bout de cette équipe du Spirou qui a su faire bloc dans ces conditions compliquées. "Si on s’est imposé, c’est grâce à notre intensité défensive, continue Niksa Bavcevic, le coach carolo. On a bien pressé notre adversaire, qui a commis 17 pertes de balle."
Mais si les pensionnaires du Dôme se sont imposés, c’est aussi grâce au duo Mobley-Sorokas, qui a compilé 45 points. Une prestation qui n’était pas du goût du coach montois. "Tant on sait que Mobley maltraite toutes les défenses, tant ce qu’on a fait face à Sorokas, sans lui manquer de respect, c’est scandaleux. On l’a laissé rentrer dans le match et il termine avec 20 points et 13 rebonds."
De son côté, Niksa Bavcevic tenait aussi à mettre en évidence la belle prestation de Dorian Marchant. "C’est un joueur qui progresse très bien et il a été très bon en première mi-temps. Dommage qu’il ait été en problème de fautes."
Malgré cette victoire, Charleroi a cruellement besoin d’un renfort sur les ailes et, d’après le mentor carolo, celui-ci devrait débarquer dans les jours qui viennent. "On a 2-3 pistes intéressantes", conclut-il. Un certain Garlon Green, ancien Montois, est libre depuis quelques jours.
Le Brussels n'en fait qu'à sa tête
L’équipe de la capitale a aligné un douzième succès de rang et occupe officiellement la tête du classement.
Cette fois, ça y est : le Brussels est premier. Sur un parquet nouveau pour Neder, mais qui avait été déjà utilisé à Forest-National et au Palais 12, le Brussels a conquis la première place en même temps qu’un 12e succès d’affilée. Même si le premier panier du banc louvaniste tomba à la… 34e, ce fut plus laborieux que ce que le score laisse entrevoir.
"Si on m’avait dit en début de saison qu’à la 16e journée on serait en tête, j’aurais répondu : ‘Vous êtes fous !’ Mais personne ne s’emballe chez nous, on garde les pieds sur terre et, même si la situation actuelle est plaisante, on sait qu’il reste encore vingt matchs d’ici la fin de la phase classique."
Malgré les apparences, Serge Crevecoeur ne boudait pas son plaisir. Le coach recevait même les louanges d’Eddy Casteels : "Il y a des coachs, vous leur donnez les jeunes du Brussels et vous y ajoutez des gars d’expérience comme Loubry, Lichodzijewski ou Muya, ils n’en voudront pas. Moi, je dis qu’il faut le faire. En plus, ils possèdent des joueurs intelligents, du talent à l’extérieur et des gars qui savent lire le jeu."
"En toute humilité, on reste un petit club. Ce que Louvain fait avec les Fauconnier, Vervoort ou Lambot, tous les clubs doivent faire ça pour le futur du basket-ball belge", rétorquait Crevecoeur.
Guy Muya, le capitaine bruxellois, était à nouveau à créditer d’une entrée fracassante. "Avec mon expérience, j’essaye de communiquer mon enthousiasme à l’équipe. En plus, on a des joueurs athlétiques. Des gars qui savent mettre du rythme et de l’intensité. Nos Américains sont aussi battants qu’Augustas ou moi, mais avec le Lituanien on essaye d’insuffler cette combativité d’entrée quel que soit l’adversaire."
Cela tombe bien , les prochains se nomment Anvers, Charleroi et Ostende. D’ici là, le Brussels peut savourer sa première place.
Diallo, Tatum et Harris au top
Ils ont chacun remporté l’un des trois concours dans la nuit de samedi.
Après le Rising Stars vendredi (victoire du Team USA 161-144 face à la Team World avec Kyle Kuzma élu MVP du match) et avant le Match des étoiles dans la nuit de dimanche à lundi, samedi soir, le All-Star Week-End faisait place aux différents concours. Retour sur cette soirée riche en surprises.
Skills Challenge
Le principe est simple : il faut réaliser un parcours d’obstacles, faire une passe dans un cercle, enchaîner avec un lay-up avant de terminer par un tir à trois points. Et à ce petit jeu, au final, c’est le joueur des Celtics, Jayson Tatum qui s’est imposé en finale face à Trae Young… grâce à un tir du milieu du terrain. En effet, le meneur des Hawks était en avance et son adversaire a tenté le tout pour le tout : bingo ! "Lors des deux premiers tours, j’étais aussi en retard, mais je me suis dit que je pouvais les laisser tirer une fois pour me rapprocher. Par contre, je ne pouvais pas laisser cette chance à Trae Young. Je devais tenter le coup, j’ai shooté le premier et ça m’a souri", conclut le vainqueur du Skills Challenge.
Three Points Contest
L’affiche avait de quoi faire saliver : Steph Curry, Damian Lillard, Devin Booker, ou encore Dirk Nowitzki et Buddy Hield. Mais pourtant, c’est du côté de Brooklyn qu’il faut se tourner pour trouver le vainqueur. Un peu à la surprise générale, Joe Harris est venu à bout de Buddy Hield et de Steph Curry en finale du concours. "C’est incroyable. Steph est le meilleur shooteur de tous les temps. Tirer pendant une minute en prenant la balle dans un rack ne veut pas dire que je suis meilleur shooteur que lui, et je veux m’assurer que tout le monde garde bien ça en tête. Mais gagner pour ma première participation, c’est irréel", explique Joe Harris.
Slam Dunk Contest
Finalement, c’est le concours qui a été le moins serré, tant Hamidou Diallo était au-dessus du lot durant tout le concours, passant notamment un dunk au-dessus du Shaq et terminant à la Vince Carter avec le coude dans l’anneau ! "Avec Russ (Westbrook), on avait tenté ce dunk après la séance de shoots aux Pelicans. On l’a testé une fois et je me suis dit que j’allais commencer avec ça", conclut le lauréat du Slam Dunk Contest.