Mons-Hainaut affronte Louvain: le physique à rude épreuve
Les Renards subissent l’enchaînement des matchs avec un noyau limité.
- Publié le 09-11-2018 à 18h15
Les Renards subissent l’enchaînement des matchs avec un noyau limité. Plus la saison avance, plus le constat se confirme : le noyau de Daniel Goethals manque de profondeur. Lors de chaque rencontre, les Renards subissent une vraie baisse de régime lorsque les Jones, Nikolic, Chrabascz, Cage ou Lasisi se reposent sur le banc. Le coach montois n’a donc d’autre choix que de les laisser sur le parquet le plus longtemps possible, parfois 35 minutes par match.
Avec un rythme de deux matchs par semaine, les organismes se fatiguent inévitablement. "Nous devons individualiser le travail et gérer les récupérations ", explique Gianni Bastianini, le préparateur physique du club. "Justin Cage a, par exemple, ressenti des gênes au niveau des ischios. Nous avons donc levé le pied avec lui en adaptant son travail aux entraînements."
Pour suivre au mieux l’état physique des joueurs, Gianni Bastianini a installé un système particulier. "Il faut une communication optimale et une relation de confiance. Après chaque match ou chaque entraînement, tous les joueurs doivent m’envoyer leur niveau de fatigue et leur ressenti physique en fonction d’une échelle que nous avons mis au point. En retour, je planifie avec le coach une charge de travail individuelle. Nous essayons aussi de voir s’il n’y a pas des déviances par rapport au plan qui était prévu en début de saison."
Hormis Lorenzo Giancaterino, encore absent une dizaine de jours (genou), et Mathieu Houdart qui revient enfin dans le coup, toute l’équipe tient le choc pour le moment. "Il faut croire que nos méthodes de préparation et de récupération fonctionnent", sourit Gianni Bastianini. "Avec le staff médical, il y a aussi tout un programme de prévention."
Certains nouveaux joueurs ont, en revanche, éprouvé davantage de difficultés à s’adapter à l’intensité requise. C’est le cas de AJ Hess et de Quinton Upshur. "Vu qu’ils étaient en Suisse et en Suède l’an dernier, ils n’avaient pas le même rythme qu’ici. Ils doivent entrer dans un processus professionnalisant qui nécessite une certaine discipline, surtout qu’ils n’ont pas eu la même préparation que d’autres cet été. Ce n’est pas qu’ils n’ont pas bossé mais ils ne se rendent pas toujours compte de la charge nécessaire et de l’implication que cela nécessite."
Outre le staff sportif et le staff médical, Daniel Goethals fait également appel à une coach mental. "Il est vrai que le physique n’est pas toujours le problème. C’est parfois aussi un peu dans la tête", admet Gianni Bastianini. Physique et mental seront une nouvelle fois mis à l’épreuve, ce samedi soir contre Louvain, avant un déplacement à Chypre dans trois jours.