Mondial de Basket féminin: Hatty Nawezhi, la petite dernière des Belgian Cats!
C’est la dernière arrivée dans groupe des Belgian Cats. Sur la pointe des pieds ou presque, alors qu’elle s’apprêtait sans stress pour une nouvelle saison dans son club espagnol de Anares Rioja (D2), elle s’était rendue à cette convocation de vingt présélectionnées pour le Mondial.
- Publié le 24-09-2018 à 19h39
- Mis à jour le 24-09-2018 à 19h53
C’est la dernière arrivée dans groupe des Belgian Cats. Sur la pointe des pieds ou presque, alors qu’elle s’apprêtait sans stress pour une nouvelle saison dans son club espagnol de Anares Rioja (D2), elle s’était rendue à cette convocation de vingt présélectionnées pour le Mondial.
Depuis, Harriet Bende Belobi Nawezhi (Bende Belobi c’est le nom de son papa et Nawezhi celui de sa maman mais tout le monde l’appelle Hatty) n’a cessé d’étonner puis d’enthousiasmer le staff par son envie et son travail. Au point de gagner sans discussion sa place dans le vol pour Tenerife.
« Si on m’avait dit il y a six semaines que je serais ici, je me serais pincée de peur de rêver » rigole la Bruxelloise d’origine qui ne s’y attendait pas du tout. « D’ailleurs, il y a des copines – notamment aux Etats-Unis où elle a passé deux ans à Northeastern Oklahoma A&M en junior college – qui n’en reviennent toujours pas ! Tu vas vraiment au vrai Championnat du Monde ? Tu vas (peut-être) jouer contre Diana Taurasi ou Breanna Stewart ? »
Pour Hatty cependant, les grands noms ne signifient rien : « C’est un peu la mentalité américaine que j’ai acquise là-bas. Peu importe qui j’ai en face de moi, je joue à fond sans même un pincement de cœur. Surtout qu’ici c’est pour le drapeau. Alors, je vais tenter de profiter de chaque seconde de jeu qui me sera donnée et pour le reste on verra».
Bien que peu médiatisée, elle-même n’est pourtant pas une totale inconnue, du moins dans le milieux de la balle orange. Avant de partir aux Etats-Unis, Hatty Nawezhi a en effet suivi tout le cursus des équipes nationales en jeunes. Elle fait partie, avec les Meesseman, Vanloo, Hanne Mestdagh, de cette génération 93-94 qui fut championne d’Europe en jeune et fournit désormais une bonne part de l’effectif des Cats. Ce n’est donc pas tout à fait son premier Championnat du Monde puisqu’elle y participa déjà avec les Young Cats.
Cette nouvelle expérience, elle tient surtout à en faire profiter les jeunes pour qui elle peut servir d’exemple et de motivation : « J’ai vraiment l’impression d’impacter les jeunes filles autour de moi, surtout à Bruxelles. J’ai vraiment envie de leur faire passer ce message : Quand on a un rêve et qu’on bosse pour y arriver en toute humilité et sans se mettre de limite, rien n’est impossible ! »