Meesseman marche dans les pas de Wauters
Comme son aînée avant elle, Meesseman compte deux titres en Euroligue à 24 ans.
- Publié le 24-04-2018 à 07h07
- Mis à jour le 24-04-2018 à 13h47
Comme son aînée avant elle, Meesseman compte deux titres en Euroligue à 24 ans.
En décrochant ce week-end un deuxième titre en Euroligue et, surtout, le titre de meilleure joueuse du Final 4 à Sopron, Emma Meesseman a confirmé qu’elle marchait bien sur les traces de sa compatriote Ann Wauters. Une sorte de mentor pour la Flandrienne de 24 ans dont le palmarès s’étoffe aussi vite que celui de son aînée.La similitude est assez frappante entre les deux intérieures belges, draftées en WNBA à l’âge de 20 ans, et qui ont chacune décroché leur premier titre en Euroligue à l’âge de 22 ans avant de rééditer leur exploit sur la plus haute marche européenne deux ans plus tard.
Emma Meesseman est donc sur les traces d’une carrière aussi fructueuse que celle de Wauters qui a joué 7 finales en Euroligue avec 4 succès à la clé. Mais il y a encore de la route avant d’égaler la meilleure joueuse belge de l’histoire, élue Joueuse européenne de l’Année à cinq reprises dans sa carrière.
"Emma semble encore avoir franchi un nouveau palier", a confié Philip Mestdagh, le sélectionneur national, à Sporza . "Tout semble devenir si simple pour elle sur le terrain. Et elle n’hésite pas à prendre ses responsabilités et l’initiative dans le jeu." Et il se réjouit de pouvoir compter sur l’une des meilleures paires d’intérieures européennes en équipe nationale belge. De quoi entretenir des ambitions au championnat du monde l’été prochain en Espagne. "Ce que réalise Emma Meesseman est encore sous-estimé en Belgique. Il faut se rendre compte de la portée d’un exploit comme une victoire finale en Euroligue où les meilleures équipes du continent s’affrontent. Je pensais que la médaille de bronze décrochée par les Belgian Cats à l’Euro allait définitivement permettre à Meesseman de se faire un nom auprès du public belge mais elle reste trop peu exposée dans les médias nationaux."
D’un caractère peu extraverti, Emma Meesseman semble parfois préféré l’ombre à la lumière médiatiquement parlant. Ce qui ne l’a pas empêchée de bien fêter la victoire. "Si j’avais trop bu ? Non, je suis restée dans les limites respectables. La fête fut assez calme mais une plus grande célébration nous attend certainement en Russie…"